Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
Ce jeudi est la première journée du Ramadan au Maroc. Il s’agit d’un mois sacré pour toute la communauté musulmane, mais qui est marqué cette année par une augmentation de la demande en produits alimentaires. Cette période est plutôt douloureuse pour le portefeuille des ménages, qui doivent s’atteler aux fameuses courses des produits de première nécessité.
En effet, les produits laitiers sont les plus prisés pendant ce mois sacré et voient une affluence exceptionnelle sur les briques de lait, les boîtes de fromage, ou encore les packs de yaourt. Même constat du côté d’autres produits, à savoir les dattes, l’huile d’olive et d’argan extra-vierge et le miel. Ces derniers connaissent généralement un grand succès au cours de ce mois de jeûne.
Lire aussi : Ramadan 2023 : ces produits incontournables qui coûtent plus cher
Des prix exorbitants
D’autres produits très convoités par les ménages pour compléter leurs tables de ftour : les poissons et les fruits de mer. Cependant, les prix de poissons ont atteint des niveaux sans précédent. Il faut débourser entre 15 et 20 DH pour le kg de sardines, alors que pour les crevettes, les tarifs peuvent aller jusqu’à 100 DH/kg.
Dans plusieurs régions, les prix de vente au détail dans la plupart des marchés sont entre 80 et 100 DH le kg de viandes rouges. Le prix moyen du poulet stagne entre 16 et 19 DH, tandis que pour le poulet vif, le prix peut dépasser les 35 DH.
Les œufs, incontournables dans l’assiette des Marocains pendant ce mois, coûtent aussi plus cher. Le secteur avicole a été impacté par la hausse des cours des matières premières et du coût du transport. Conséquence : le prix des œufs n’a pas été épargné, allant jusqu’à 1,40 DH l’unité.
Quant aux prix de la tomate, une légère baisse a été constatée ces derniers jours avec l’interdiction d’exportation qui n’a pas fait que des heureux. Le kilogramme se vend actuellement à 5 DH au lieu de 10 DH il y a quelques jours. En revanche, les tarifs restent élevés pour les autres produits comme les oignons, dont le prix est pour le moment de 12 DH. Les pommes de terre varient, quant à elles, entre 8 et 9 DH, au lieu de 6 DH auparavant.
Lire aussi : Ramadan et inflation : le citoyen mis à mal
Les mesures prises
Pour faire face à la hausse des prix, des présidents de groupes parlementaires de la majorité et de l’opposition ont appelé le gouvernement à intensifier le contrôle des marchés à travers des patrouilles permanentes et continues. Ils exigent aussi d’accélérer la mise en place de l’appui direct aux ménages et aux catégories vulnérables.
La ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah, a rassuré les parlementaires en affirmant que les marchés nationaux sont approvisionnés en quantités suffisantes de produits alimentaires de forte consommation durant le Ramadan. Elle a également souligné que les stocks stratégiques de produits alimentaires sont sécurisés et que l’offre en produits agricoles est suffisante pour répondre aux besoins nationaux.
De plus, l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) s’assure de la qualité des produits alimentaires destinés à la consommation sur le marché national, en renforçant son dispositif de contrôle sanitaire dans les établissements agro-alimentaires autorisés.
Temps de lecture : 4 minutes
Rose, bleue, fluo… comment le Maroc compte contrer la cigarette électronique ?En marchant devant un lycée marocain, à l’heure de sortie de ses élèves, vous pourrez sentir de douces odeurs qui raviront vos narines. Cert… |
Volaille : où en sommes-nous ?Après une augmentation vertigineuse atteignant même 25 dirhams le kilogramme, le prix de la viande de poulet a connu une légère baisse penda… |
Où en est-on de la tuberculose au Maroc ?En 2022, le monde a été confronté à 10,6 millions de nouveaux cas de tuberculose, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Une réali… |
Santé : adopter une routine saine pendant le ramadanLa période du ramadan est marquée par une consommation alimentaire nocturne exclusive, entraînant souvent une augmentation de la quantité in… |
Ramadan 1445 : cachez ces prix que je ne saurais voir !La folie furieuse de ce début de Ramadan s’est légèrement calmée. Il faut dire que les ftours ne sont plus forcément aussi chargés que la pr… |
Journée mondiale de l’eau : perspectives marocaines et recommandations de l’ONUPour l'édition 2024 de la Journée mondiale de l'Eau, l'ONU met en lumière l'importance vitale d'assurer des approvisionnements sûrs et équit… |
On a testé pour vous… la vente pyramidaleQue fais-tu dans la vie ? Dans chaque début de relation, amicale ou autre, cette question finit par se poser. Alors lorsque quelqu’un que vo… |
Mendicité : les propositions du CESE pour y remédierAhmed Réda Chami, président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), a plaidé mercredi à Rabat pour une amélioration de la s… |