Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
De nouvelles tensions entre la mairie de Rabat et les propriétaires de cafés et restaurants. Et pour cause, la décision de la maire d’augmenter la taxe d’occupation temporaire du domaine public. Initialement fixée à 70 DH par mètre carré et par trimestre, cette taxe varie dorénavant entre 280 et 330 DH selon les arrondissements. Elle peut atteindre jusqu’à 525 DH par m2, soit une augmentation de 600 à 700%.
Afin de contester cette mesure fiscale, les cafés et restaurants de Rabat ont annoncé une journée de grève, mercredi 31 mai 2023. La décision de mener une grève a été prise lors d’une réunion tenue, mardi 16 mai, par la Fédération nationale des propriétaires des cafés et des restaurants (FNPCRM), au siège de la Chambre de commerce et d’industrie de la ville.
Lire aussi : Rabat : fin de la crise des cafés et restaurants en situation informelle
Des montants trop élevés !
Pour Mohamed Abel Fadl, secrétaire général de la FNPCRM, les montants demandés sont trop élevés pour que les propriétaires de cafés et de restaurants puissent les payer. Il estime qu’ «une augmentation de 600 à 700% dépasse les capacités des professionnels et entraînerait la faillite des entreprises et de nombreuses pertes d’emploi».
De plus, le responsable affirme que certains propriétaires de cafés à Rabat ont reçu un avis de recouvrement des redevances domaniales de la part de la Trésorerie générale du Royaume les exhortant de régler des sommes jugées «excessives». «Les nouvelles mesures surtaxant les cafés et les restaurants ont été prises par la municipalité de Rabat sans tenir compte de la situation des propriétaires qui se remettent à peine de trois années difficiles durant lesquelles leur activité a été frappée de plein fouet par la pandémie», déplore-t-il.
«Nous ne sommes pas contre les taxes, mais nous refusons surtout l’absence d’un dialogue sérieux et fructueux avec la maire Asmae Rhlalou», soutient Mohamed Abel Fadl. Il appelle ainsi la maire de Rabat à revoir à la baisse le régime des taxes sur l’occupation de l’espace public dédié aux terrasses des cafés, en vue de ne pas compromettre l’activité des cafetiers et restaurateurs.
Temps de lecture : 3 minutes
AEFE, cette machine à sous qui inquiète les parentsPrenons place dans une école primaire française au hasard, à Rabat. Sans la nommer, elle pourrait être décrite comme l’une des plus grandes … |
SIAM : l’eau, un véritable enjeu pour le MarocLe ministère de l'Equipement et de l’Eau a annoncé que les dernières pluies ont permis de remplir les barrages du Maroc à hauteur de 31,79% … |
Prix des billets d’avion : trop chers pour les MRELes Marocains de l’étranger, ont, comme chaque année, l’envie de revenir au Maroc. Voir leur famille, leur pays, et, dans certains cas, l’av… |
Population, santé, habitat : le HCP livre sa radioscopie 2024Le document qui vient d'être publié par le Haut-Commissariat au plan (HCP) est d'une extrême utilité pour connaître l'évolution sociale des … |
Quelle soutenabilité pour les systèmes de retraite ?Le système de retraite, confronté à d'importants défis tels que la durabilité de ses réserves et sa capacité à remplir ses fonctions économi… |
Et si les jeux vidéo menaient vos enfants au suicide ?Selon les données de Statistica.com, le marché du jeu vidéo devrait faire un bond en avant au Maroc et devrait générer un chiffre d’affaires… |
Aïd Al-Fitr : un engagement envers les traditions familiales et culturellesPour Aïd Al-Fitr de cette année, le gouvernement a décrété un congé exceptionnel le vendredi 12 avril 2024, conformément à l'article 3 du dé… |
Réforme de la Moudawana : comment satisfaire tout le monde?LeBrief : Avant de commencer notre interview, en accord ou en désaccord avec notre précédent article, pensez-vous qu’il faille censurer cert… |