La presse arabophone du mardi 11 novembre 2025

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Piratage bancaire : des fonds détournés via de faux comptes | Le Maroc mise sur une industrie du dessalement | Les barrages marocains à un niveau critique | Polémique autour des frais universitaires imposés aux fonctionnaires | 142.000 hectares de terres collectives exploités illégalement | Immatriculation du domaine public et des autoroutes : le Maroc accélère le rythme

ASSABAH : Piratage bancaire : des fonds détournés via de faux comptes. Des cybercriminels piratent des applications bancaires mobiles pour transférer illégalement des sommes importantes vers des comptes ouverts avec de fausses identités. Les fraudeurs utilisent des techniques sophistiquées et parfois des complicités internes. Bank Al-Maghrib alerte contre le partage de codes confidentiels. Plusieurs enquêtes sont en cours après la découverte de comptes et chèques falsifiés ayant entraîné l’arrestation injuste de certaines victimes. Les banques renforcent désormais leurs contrôles et la traçabilité des transferts.

 

ASSAHRA AL MAGHRIBIA : Le Maroc mise sur une industrie du dessalement. Le Maroc lance le développement d’une industrie nationale du dessalement de l’eau afin de renforcer sa souveraineté hydrique et sécuriser ses ressources. Supervisé par le ministère de l’Industrie et du Commerce, ce projet stratégique concrétise la vision royale en faisant de l’eau un nouveau levier industriel et économique. Le ministre Ryad Mezzour a confirmé que son département œuvre activement à la mise en place de cette filière essentielle pour l’avenir hydraulique du Royaume.

 

ANNAHAR AL MAGHRIBIYA : Les barrages marocains à un niveau critique. Le taux de remplissage des barrages au Maroc n’atteint que 30,8%, soit 5,17 milliards de m³ d’eau stockée, selon le ministère de l’Équipement, de l’Eau et de la Logistique. Cette baisse confirme la pression persistante sur les ressources hydriques et leur répartition inégale entre bassins. La situation est particulièrement préoccupante dans celui de Oum Er-Rbia, dont le taux de remplissage chute à 8,6%, révélant une forte vulnérabilité hydrique régionale.

 

AL AKHBAR : Polémique autour des frais universitaires imposés aux fonctionnaires. L’instauration de frais d’inscription allant de 6.000 à 17.000 dirhams pour les fonctionnaires souhaitant poursuivre leurs études crée la controverse. Jugée contraire à la gratuité de l’enseignement public, la mesure, appliquée sans base légale claire, suscite indignation et appels à sa suspension. Le ministère de l’Enseignement supérieur affirme qu’aucune décision officielle n’a été prise et promet une clarification prochaine pour garantir l’égalité d’accès à l’université.

 

RISSALATE AL OUMMA : 142.000 hectares de terres collectives exploités illégalement. Le ministère de l’Intérieur a recensé 142.000 hectares de terres collectives exploitées sans base légale, selon son rapport sur l’exercice 2025. L’inventaire, mené par la Direction des affaires rurales, révèle que 138.600 hectares sont occupés par des particuliers, 2.807 hectares par des administrations publiques et 1.107 hectares par des collectivités territoriales, illustrant l’ampleur du défi de la gestion et de la récupération du foncier collectif au Maroc.

 

AL AHDATH AL MAGHRIBIYA : Immatriculation du domaine public et des autoroutes : le Maroc accélère le rythme. Le ministère de l’Équipement et de l’Eau poursuit l’opération d’immatriculation du domaine public maritime et des infrastructures routières. Le taux d’avancement atteint 30% pour les autoroutes et 79% pour le bornage maritime. Plus de 400 actes d’expropriation ont été publiés, principalement liés aux barrages et routes. Le réseau autoroutier national, passé de 400 à 1.800 km depuis 1999, devrait atteindre 3.000 km d’ici à 2030.

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