Pédophilie : un collectif de victimes dénonce « le silence » des diocèses de Dijon et de Rabat
Cathédrale Saint-Pierre de Rabat © DR
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Un collectif de victimes s’insurge contre « le silence » des diocèses de Dijon et de Rabat au sujet d’un prêtre incarcéré pour pédophilie. Dans une lettre ouverte rendue publique ce lundi, il reproche aux responsables ecclésiastiques leur « attitude » et leur « réponse insuffisante » face aux violences subies.
Selon le collectif La parole accueillie, 16 victimes présumées ont été recensées depuis la mise en examen et l’incarcération, fin mai, de ce prêtre dijonnais poursuivi pour agressions sexuelles aggravées. L’homme a pour l’heure reconnu quatre faits.
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Le prêtre avait officié dans plusieurs paroisses de Côte-d’Or avant d’être envoyé en 2017 à Rabat, après une première plainte classée sans suite. Rentré en France en 2024, il a été interdit de tout ministère auprès de mineurs à la suite de nouvelles accusations.
Une plainte déposée par un jeune homme pour des faits datant de 2010 a conduit à son placement en détention. Trois autres plaintes ont suivi, mais le nombre de victimes pourrait être bien plus élevé, estime le collectif.
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Dans sa lettre adressée aux archevêques de Dijon, Antoine Hérouard, et de Rabat, Cristobal Lopez Romero, le collectif réclame notamment la liste des activités encadrées par le prêtre en présence de jeunes.
Il interroge également les diocèses sur les mesures mises en place pour limiter ses contacts avec des mineurs, ainsi que sur d’éventuels signalements effectués à Rabat, à Rome ou auprès de la commission Christnacht, chargée d’examiner les cas de pédocriminalité au sein de l’Église. « Ces questions représentent le minimum que des victimes sont en droit d’attendre d’une institution qui a failli à les protéger », conclut la lettre ouverte.
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