Bonsoir,
Entre incendies, fonte de glaces, désertification, sécheresse et vague de chaleur, les conséquences du réchauffement climatique sont désormais indéniables. Cette crise s’exacerbe et impacte de plus en plus les besoins des pays en énergies. Avec une demande plus forte que l’offre, plusieurs gouvernements ont mis en place des dispositifs pour protéger leurs réserves d’énergies. Toutefois, malgré ces efforts, plusieurs secteurs risquent de payer cher le prix de ce fléau.
D’ailleurs, au Maroc, l’heure est grave. Le pays affiche un taux de remplissage des barrages à 26,7% cette semaine, contre 41,7% l’an dernier. Alors que l’Organisation mondiale de la santé estime le seuil de la pénurie d’eau à 1.700 m3 par habitant et par an, le Royaume n’en est plus qu’à 620 m3. Il est clair que les mesures en place sont insuffisantes, des actions urgentes doivent être adoptées.
Enfin de retour après trois semaines de congés, les ministres ont du pain sur la planche. D’abord, ils doivent se pencher sur la question de la sécheresse endémique du pays et le déclarer officiellement en «pénurie d’eau». De plus, et malgré le spectre d’un imminent "remaniement", l’exécutif est appelé à soutenir les citoyens qui n’arrivent plus à subvenir à leurs besoins essentiels et qui ont du mal à couvrir les frais liés à la rentrée scolaire.
À demain ! N'oubliez pas de consulter notre vidéo récap de la journée.
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