Bonsoir,
Hausse et augmentation sont les mots tendance en ce moment. Qu’il s’agisse de prix, d’inflation, de maladie ou de famine, entre autres, la tendance haussière touche tous les secteurs. La meilleure solution pour faire face à la flambée actuelle des prix des produits alimentaires et énergétiques est d’injecter plus d’argent dans la Caisse de compensation pour subventionner les prix de la farine, du sucre et du gaz. Pour ce faire, le gouvernement Akhannouch a opté pour l’adoption d’un décret portant ouverture de crédits supplémentaires au profit du budget de fonctionnement-charges communes, au lieu de préparer un projet de loi de finances rectificative. Autre exacerbation inquiétante, celle liée à l’insécurité alimentaire. En effet, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture a mis en lumière l’étendue de l’impact de la flambée des prix sur les populations les plus vulnérables et les plus démunies. Elle a déploré que «les pauvres paient plus, pour avoir moins». En raison de la guerre en Ukraine, la facture des importations alimentaires dans le monde pourrait atteindre des sommes records. Une hausse de 51 milliards de dollars (USD) est d’ailleurs attendue cette année par rapport à 2021. Ce constat est d’autant plus alarmant quand on sait que la majorité des pays vulnérables dépensent plus d’argent sans toutefois recevoir plus de nourriture. La dernière hausse préoccupante n’est autre que celle de la pandémie de la Covid-19. Durant les dernières 24 heures, le Maroc a dépassé le seuil des 1.000 infections par jour (1.090 cas). Cette recrudescence intervient alors que les bacheliers se préparent pour leurs épreuves finales, prévues à partir du 20 juin. Selon Chakib Benmoussa, ministre de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports, 1.520 centres ont été mis à disposition pour les besoins des examens et de la correction des copies des élèves. De plus, son département prévoit des sanctions disciplinaires et pénales à l’encontre de toute personne prise en flagrant délit de fraude, dont six mois à cinq ans de prison et une amende allant de 5.000 DH à 100.000 DH.
Bon week-end, à lundi !
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