La condamnation d’une jeune femme marocaine pour «relations sexuelles hors mariage» et «outrage à la pudeur», après la diffusion d’une vidéo à caractère sexuel sans son consentement, a ravivé le débat au Maroc sur les libertés individuelles et la protection de la vie privée. Le collectif des « Hors-la-loi » a ainsi publié un communiqué pour dénoncer « l’injustice » qu’a subie la femme en question, et a fortement appelé à l’abrogation de l’article 490 du Code pénal et à en «finir avec le sexisme systématique des institutions publiques et la mentalité patriarcale qui sévit dans le pays». Selon les dernières statistiques publiques, 15.192 personnes ont été poursuivies en 2019 pour «relations sexuelles hors mariage», un délit catégorisé parmi les «attentats aux mœurs».
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