Manifestations de la « GenZ 212 » : appel à boycotter les entreprises liées à Akhannouch
Manifestation de la GenZ 212 dans le quartier de Bernoussi à Casablanca © Ayoub Jouadi / LeBrief
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Depuis plus d’une dizaine de jours, plusieurs villes marocaines connaissent des manifestations portées par le mouvement « GenZ 212 », né sur l’application Discord. Ce collectif de jeunes Marocains entend dénoncer la hausse du coût de la vie et réclamer davantage de justice sociale, un meilleur système de santé et une meilleure scolarité.
Les premières journées de mobilisation ont été marquées par des heurts et des actes de vandalisme, avant que les organisateurs ne recentrent le mouvement sur une approche strictement pacifique. Dans leurs communiqués, les jeunes de la « GenZ 212 » affirment rejeter toute forme de violence et insistent sur la légitimité de leurs revendications, centrées sur l’amélioration des services publics et la lutte contre la corruption.
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Une protestation pacifique à dimension économique
Dans la nuit de lundi, le collectif a franchi une nouvelle étape en annonçant le lancement d’une campagne de boycott visant plusieurs entreprises associées au chef du gouvernement Aziz Akhannouch, notamment l’Hôtel Fairmont ou encore Afriquia Gaz. L’initiative, largement relayée sur les réseaux sociaux, se veut une forme de résistance économique et un moyen de pression symbolique sur les décideurs.
Les membres de la « GenZ 212 » privilégient désormais des actions coordonnées, numériques et non violentes, misant sur la puissance du collectif et le poids du consommateur citoyen.
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