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Guerre en Ukraine : un marocain condamné à mort par les séparatistes pro-russes

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Ce jeudi 9 juin, l’agence de presse officielle russe TASS a annoncé qu’un Marocain, Brahim Saadoun, et deux Britanniques, Aiden Aslin et Shaun Pinner, faits prisonniers dans l’est de l’Ukraine, ont été condamnés à mort dans la journée.

«La cour suprême de la République populaire de Donetsk a condamné à mort les Britanniques Aiden Aslin et Shaun Pinner et le Marocain Brahim Saadoun, accusés d’avoir participé aux combats comme mercenaires», a indiqué l’agence de presse officielle russe TASS.

??Les accusés comptent faire appel, a précisé à TASS l’avocat de l’un des trois hommes, Pavel Kossovan. Selon l’agence de presse russe, Brahim Saadoun et Shaun Pinner avaient plaidé non coupable mercredi aux accusations de «mercenariat», mais reconnu leur participation aux combats «visant à la prise violente du pouvoir».

Cette annonce a suscité de vives réactions à Londres. «Nous sommes évidemment gravement préoccupés. Nous répétons que les prisonniers de guerre ne devraient pas être exploités pour des raisons politiques», a affirmé un porte-parole du premier ministre britannique Boris Johnson. La cheffe de la diplomatie britannique, Liz Truss, a quant à elle, dénoncé un «simulacre de jugement sans aucune légitimité».

La famille du britannique Aiden Aslin expliquait fin avril que ce dernier avait déménagé en 2018 en Ukraine, où il a rencontré sa petite amie et s’est finalement installé à Mykolaïv. Il avait décidé de rejoindre les Marines ukrainiens et a servi dans cette unité pendant près de quatre ans.

«Il n’est pas, contrairement à la propagande du Kremlin, un volontaire, un mercenaire ou un espion. Aiden faisait des plans pour son avenir en dehors de l’armée, mais comme tous les Ukrainiens, sa vie a été bouleversée par l’invasion barbare de Poutine», selon sa famille.

Natif de Meknès, le jeune marocain, aurait affirmé, lors des déclarations recueillies par sa défense et fournies à la presse suite à son arrestation, avoir servi dans la 36e brigade du Corps des Marines ukrainiens. Un service qu’il a entamé après avoir conclu un contrat d’une durée de trois ans avec les Forces armées du pays. Fin février 2022, avec son unité, il aurait été transféré au port stratégique de Marioupol avant de recevoir deux semaines plus tard l’ordre de quitter la ville sous couverture civile.

Des responsables pro-russes avaient laissé entendre ces dernières semaines que les soldats ukrainiens capturés, notamment ceux du régiment nationaliste Azov, pourraient être jugés et encourir la peine capitale. Un moratoire sur la peine de mort est en vigueur en Russie depuis 1997, mais ce n’est pas le cas dans les deux territoires séparatistes de l’Est ukrainien.

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