Temps de lecture : 4 minutes

Accueil / Monde / Guerre en Ukraine : l’OTAN réunie pour un sommet du «tournant»

Guerre en Ukraine : l’OTAN réunie pour un sommet du «tournant»

Temps de lecture : 4 minutes

En Bref

Temps de lecture : 4 minutes

Au lendemain d’une frappe russe sur un centre commercial ayant fait, tel qu’annoncé par les autorités ukrainiennes, «plus de vingt morts», le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a exigé que la Russie soit reconnue comme «État parrain du terrorisme». «Seuls des terroristes complètement fous, qui ne devraient pas avoir de place sur terre, peuvent lancer des missiles sur des objectifs civils. (…) La Russie doit être reconnue comme État parrain du terrorisme. Le monde peut et donc doit arrêter la terreur russe», a-t-il écrit sur Telegram.

Moscou a jugé mardi que son offensive en Ukraine se terminerait quand les autorités et l’armée ukrainienne auraient capitulé. «La partie ukrainienne peut mettre fin [au conflit] dans la journée. Il faut ordonner aux unités nationalistes de déposer les armes, il faut ordonner aux soldats ukrainiens de déposer les armes et il faut mettre en œuvre toutes les conditions fixées par la Russie. Alors tout sera fini en une journée», a déclaré à la presse Dmitri Peskov, le porte-parole de Vladimir Poutine. Selon lui, aucun délai ni calendrier n’est fixé côté russe : «Nous nous orientons par rapport aux déclarations de notre président». Peskov a une nouvelle fois assuré que «l’opération militaire spéciale se déroulait selon les plans». 

Le porte-parole russe réagissait aux propos prêtés au président ukrainien, Volodymyr Zelensky, devant les chefs d’État et de gouvernement du G7. Il les a appelés «à faire le maximum» pour mettre un terme au conflit qui ravage son pays avant la fin de l’année. Les sept puissances du G7, réunies en sommet en Allemagne, se sont engagées mardi à «soutenir» la reconstruction de l’Ukraine. Pour ce faire, ils envisagent une conférence et un plan de reconstruction international, selon un projet de déclaration finale consulté par l’AFP. Le G7, auquel se sont joints cinq pays émergents, dont l’Inde, a par ailleurs condamné l’invasion «illégale» de l’Ukraine par la Russie.

Madrid est placée sous très haute sécurité pour le sommet de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN), qui débute ce mardi soir. Il réunit jusqu’à jeudi plus de quarante chefs d’État et de gouvernement. Baptisée «Eiréné», du nom de la déesse grecque de la paix, l’opération de sécurisation de ce sommet a nécessité la mobilisation du «plus important dispositif» militaire et policier «de l’histoire récente» du pays, selon le gouvernement espagnol.

Pour le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, ce sera le sommet du «tournant». Pour lui, l’organisation entre dans «une nouvelle ère de compétition stratégique» et se doit d’être unie pour affronter ses nouveaux défis. Jens Stoltenberg, a appelé les pays de l’Alliance à poursuivre leur soutien à l’Ukraine, estimant que ce pays était confronté à «une brutalité» inédite «depuis la Seconde Guerre mondiale». «Nous allons convenir d’un programme d’assistance complet à l’Ukraine pour l’aider à faire respecter son droit à la légitime défense. Il est extrêmement important que nous soyons prêts à continuer à apporter notre soutien» à Kiev, a-t-il déclaré, à quelques heures de l’ouverture du sommet de l’OTAN.

Lors de ce sommet, les États-Unis devraient faire «des annonces spécifiques» sur «de nouveaux engagements militaires sur terre, en mer et dans les airs à long terme» en Europe, en particulier dans l’est du continent. C’est ce qu’a affirmé Jake Sullivan, principal conseiller diplomatique et militaire du président américain, Joe Biden, à bord d’Air Force One.

Laissez-nous vos commentaires

Temps de lecture : 4 minutes

La newsletter qui vous briefe en 5 min

Chaque jour, recevez l’essentiel de l’information pour ne rien rater de l’actualité


Et sur nos réseaux sociaux :

Guerre en Ukraine

L’INLW condamne les atteintes aux droits des femmes à Tindouf

Lors d'un événement parallèle organisé en marge de la 68e session de la Commission de la condition de la femme de l'ONU, qui s'est tenue du …
Guerre en Ukraine

Le bitcoin dans une spirale descendante

Le bitcoin continue sa descente, passant sous la barre des 61.000 dollars et s'approchant du seuil des 60.000 dollars. Une chute qui marque …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire