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Explosions à Es-Semara : Omar Hilale qualifie les tirs d’«actes terroristes»

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En Bref

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L’incident survenu dans la nuit du 28 au 29 octobre à Es-Smara, au cours duquel des tirs de projectiles ont été lancées, provoquant le décès d’un jeune de 23 ans, a suscité une réaction officielle du Maroc par l’intermédiaire de son représentant permanent auprès des Nations unies à New York, Omar Hilale.

S’exprimant devant la presse à l’issue du vote du Conseil de sécurité prorogeant le mandat de la Minurso, Hilale a pointé du doigt le Polisario comme le responsable le plus probable des tirs.

Bien que le Polisario n’ait pas publiquement revendiqué ces tirs, il est important de noter qu’il a reconnu, dans un communiqué daté du 29 octobre, avoir ciblé ce qu’il a qualifié de secteur d »Es-Smara. De plus, aucune déclaration formelle de démenti n’a été émise de sa part. «En l’absence de tout démenti de sa part, cela l’implique directement», a tranché Omar Hilale, qui estime que son silence ne fait que confirmer son rôle dans ces explosions.

Le représentant marocain à l’ONU n’a pas manqué de rappeler que le droit international, le droit humanitaire international et les résolutions du Conseil de sécurité qualifient toute attaque et tout ciblage des civils dans les villes civiles comme des actes terroristes, voire des actes de guerre. De ce fait, de telles actions engagent des conséquences légales et des responsabilités.

Pour Hilale, cet acte ne restera pas impuni

D’ailleurs, Hilale a promis que les tirs présumés du Polisario «ne resteront pas impunis et que les responsables devront assumer leur responsabilité juridique, mais également politique». Il a aussi soulevé la possibilité de l’implication d’autres acteurs, notamment «ceux qui les abritent, ceux qui leur fournissent les missiles ou les Katiouchas ou les mortiers», faisant référence à l’Algérie.

«Quand il y a une déflagration, ça laisse des traces. Ça laisse parfois des indices techniques de l’origine qui va permettre au Maroc la traçabilité de l’explosif et la traçabilité du missile Katioucha ou du mortier. À ce moment-là, le Maroc prendra les décisions qui s’imposeront», a-t-il conclu.

 

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