États-Unis : la Garde nationale désormais armée dans plusieurs villes
Des membres de la Garde nationale patrouillent à l'intérieur de la gare Union Station à Washington, aux Etats-Unis, le 22 août 2025 © Xinhua - Hu Yousong
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Les tensions politiques s’intensifient aux États-Unis après la décision des autorités militaires d’autoriser les soldats de la Garde nationale déployés à Washington à porter leurs armes de service. Selon un communiqué publié dimanche soir, l’usage de la force ne sera toutefois autorisé qu’en dernier recours, en cas de menace imminente.
Cette évolution intervient alors que Donald Trump poursuit sa stratégie sécuritaire musclée. Le président républicain de 79 ans a menacé d’étendre le déploiement des réservistes à d’autres grandes villes dirigées par les démocrates, comme Baltimore, Chicago et New York. Plusieurs milliers de militaires et de marines avaient déjà été envoyés en juin à Los Angeles, puis à la mi-août dans la capitale fédérale, où véhicules blindés et patrouilles armées occupent désormais l’espace public.
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Les démocrates dénoncent une dérive autoritaire
Les démocrates dénoncent une dérive autoritaire. Le chef de la minorité à la Chambre, Hakeem Jeffries, a accusé Donald Trump de « fabriquer des crises » pour détourner l’attention de son impopularité, rappelant que la Garde nationale n’a pas vocation à être mobilisée contre la criminalité ou les manifestations.
Le gouverneur de l’Illinois, J. B. Pritzker, a rejeté l’idée d’un envoi de troupes fédérales à Chicago, affirmant « ne pas laisser un dictateur imposer sa volonté ». À Baltimore, le gouverneur Wes Moore a ironisé sur les propos présidentiels en proposant à Donald Trump « une promenade » dans sa ville pour constater les progrès sécuritaires.
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Le président a rétorqué qu’il se tenait prêt à envoyer des « troupes pour débarrasser la ville de la criminalité ». Malgré les critiques sur l’absence de base légale, Donald Trump maintient sa ligne dure, promettant de rendre les grandes villes américaines « très sûres ». Plus de 1.900 membres de la Garde nationale, issus d’États républicains, sont déjà mobilisés à Washington, épaulés par des agences fédérales telles que le FBI, l’ICE et la DEA.
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