Droit de grève : l’UMT veut élargir les garanties
Manifestation contre la réforme de l’enseignement public, à Rabat, le 7 novembre 2023. © Mosa’ab Elshamy/AP/SIPA
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L’Union nationale du travail au Maroc (UMT) a récemment soumis une série d’amendements au projet de loi organique encadrant le droit de grève. Ces propositions visent à affiner la réglementation afin d’assurer un meilleur équilibre entre la protection des droits des travailleurs et la préservation de la stabilité économique et sociale du pays.
Parmi les changements notables, l’UMT insiste sur l’importance d’élargir la définition des catégories pouvant exercer ce droit. Elle propose ainsi d’inclure non seulement les salariés du secteur public et privé, mais aussi les travailleurs indépendants et domestiques. Cette extension permettrait d’assurer une protection plus large et de mieux encadrer les revendications collectives.
Une autre modification clé concerne les délais de préavis avant le déclenchement d’une grève. L’UMT suggère une révision des périodes d’attente afin d’accélérer les procédures de négociation et d’éviter les blocages prolongés qui nuisent tant aux travailleurs qu’aux employeurs. Par ailleurs, elle propose d’instaurer des mesures garantissant qu’aucun gréviste ne subisse de représailles ou de sanctions financières en raison de sa participation à un mouvement social.
Lire aussi : Discussion du projet de loi sur le droit de grève : des avis contrastés
Le projet de loi prévoit également des restrictions pour certaines catégories professionnelles exerçant dans des secteurs dits « vitaux », où un service minimum doit être maintenu. L’UMT appelle à une définition plus précise de ces secteurs afin d’éviter toute dérive pouvant restreindre abusivement le droit de grève.
Enfin, l’Union plaide pour une plus grande transparence dans la mise en œuvre du cadre législatif. Elle propose d’inclure des mécanismes de dialogue social renforcés et un contrôle judiciaire plus rigoureux pour prévenir toute tentative d’entrave ou d’instrumentalisation de ce droit fondamental.
Ces amendements, s’ils sont adoptés, pourraient remodeler profondément l’exercice du droit de grève au Maroc, en renforçant les garanties des travailleurs tout en veillant à la continuité des services essentiels.
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