DGAPR : vers un système pénitentiaire modernisé en 2024
Image d'illustration (DGAPR) © DR
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Le rapport annuel 2024 de la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) met en lumière une année riche en avancées et en réformes, malgré les défis persistants. Il illustre les multiples actions menées pour améliorer les conditions de vie dans les prisons, renforcer la sécurité, valoriser le capital humain des fonctionnaires et promouvoir la réinsertion sociale des détenus.
À travers des réalisations concrètes, des partenariats nationaux et internationaux ainsi que des initiatives culturelles et éducatives, la DGAPR confirme son rôle central dans la transformation du système pénitentiaire marocain, au service d’une société plus juste et inclusive.
Un engagement fort en faveur d’une justice humaine et intégrée
Parmi les programmes phares figurent notamment « Université dans les prisons », qui facilite l’accès des détenus à la formation universitaire, et le programme « Moussalaha », dédié à la réhabilitation et à la réinsertion des personnes condamnées pour des affaires liées à l’extrémisme violent.
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Ce dernier est piloté par le Centre Moussalaha, créé spécifiquement pour accompagner les efforts nationaux de lutte contre la radicalisation tout en offrant une seconde chance aux détenus concernés. Cette approche innovante et humaniste témoigne d’un but clair : réconcilier justice, sécurité et réhabilitation pour un meilleur avenir collectif.
Modernisation des infrastructures et amélioration des conditions de vie
La DGAPR a poursuivi en 2024 une politique volontariste de modernisation des infrastructures pénitentiaires. L’ouverture d’un nouvel établissement, combinée à l’achèvement des travaux d’extension et de maintenance dans plusieurs prisons existantes, démontre une volonté d’adapter les structures aux besoins actuels, tout en assurant un cadre de vie digne aux détenus.
Les améliorations portent aussi sur les services essentiels : la nutrition a été optimisée, l’hygiène renforcée, et les soins médicaux diversifiés et améliorés, avec notamment l’inauguration d’une unité d’hémodialyse à la prison locale de Bouizakarne. Ces efforts contribuent non seulement à garantir le respect des droits fondamentaux des détenus, mais aussi à prévenir les risques sanitaires et sociaux liés à la détention. La DGAPR insiste sur la transparence et la responsabilité de ses agents, afin d’assurer un traitement humain et juste à chaque détenu.
Sécurité renforcée et gestion des risques
Face aux défis sécuritaires inhérents à la gestion des établissements pénitentiaires, la DGAPR a renforcé en 2024 ses dispositifs préventifs et ses capacités d’intervention. L’amélioration des systèmes de surveillance électronique, combinée à une intensification des inspections régulières, vise à réduire les risques internes et externes, tout en maintenant un climat de discipline et de sérénité.
La gestion des crises et des conflits a également bénéficié d’un perfectionnement des méthodes employées par les équipes en charge. Cet aspect est décisif pour assurer la sécurité des détenus, du personnel et de la société au sens large. En sécurisant les établissements, la DGAPR pose les bases d’une réinsertion réussie et d’une société plus sûre, inscrivant ainsi ses actions dans une logique de prévention et de responsabilité.
Valorisation des ressources humaines et ouverture institutionnelle
Un autre volet essentiel des progrès réalisés en 2024 concerne le capital humain. La DGAPR a investi dans le renforcement des effectifs et la formation continue des fonctionnaires pénitentiaires, assurant ainsi une montée en compétence nécessaire pour répondre aux défis contemporains. Des programmes de formation spécifiques, notamment pour les psychologues exerçant en milieu carcéral, ont été lancés ou consolidés.
Par ailleurs, la délégation a intégré des outils technologiques modernes pour optimiser la gestion administrative, simplifier les procédures et renforcer la communication interne comme externe. Cette ouverture de l’administration, qui s’appuie aussi sur une interaction renforcée avec l’environnement extérieur, est un gage de transparence et d’efficacité.
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Elle facilite la collaboration avec des partenaires nationaux et internationaux, et contribue à faire du système pénitentiaire marocain un modèle de gouvernance moderne et adaptée aux exigences actuelles.
Le rapport annuel 2024 de la DGAPR témoigne d’une dynamique prometteuse portée par un effort collectif intense. À travers la modernisation des infrastructures, le renforcement de la sécurité, le développement des programmes de réinsertion et la valorisation du capital humain, le Maroc construit un système pénitentiaire à la fois plus humain, plus efficace et plus résilient.
Cette transformation, nourrie par des partenariats innovants et une politique cohérente, ouvre la voie à une gestion pénitentiaire exemplaire, capable de répondre aux enjeux nationaux et régionaux dans le respect des valeurs fondamentales de justice et de dignité humaine.
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