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Le directeur général de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), Abderrahim El Hafidi, s’est exprimé ce jeudi 17 novembre à Marrakech. Il a évoqué que la gestion du déficit hydrique passe par la promotion des technologies innovantes dans le domaine de l’eau. Il a cité en particulier le dessalement d’eau de mer. Le responsable a participé à une session sous le thème « De nouvelles solutions à un vieux problème : Comment résoudre le stress hydrique », dans le cadre du Global Investment Forum 2022.
À cette occasion, il a mis l’accent sur l’importance du développement de la technique de la réutilisation des eaux usées épurées. Il a également parlé de la réalisation des interconnexions entre bassins hydrauliques, l’amélioration de l’efficacité hydrique et la sensibilisation des usagers à la rationalisation de l’utilisation de l’eau.
Tout en rappelant le contexte hydrique actuel du Royaume marqué par la raréfaction des ressources en eau, El Hafidi a passé en revue une panoplie de solutions proposées pour faire face au problème du stress hydrique.
Ainsi, il a mis en relief l’expérience avérée de l’ONEE en matière de dessalement d’eau de mer. Il a ensuite donné un aperçu sur le programme d’investissement de l’Office pour le renforcement et la sécurisation de l’approvisionnement en eau potable et l’accès à l’assainissement liquide dans les différentes régions du Royaume à l’horizon 2035.
Énergies renouvelables : le Maroc a franchi des «pas géants»
Par ailleurs, El Hafidi a indiqué que le Maroc a franchi des «pas géants» en matière d’introduction des énergies renouvelables. Cela a permis au Royaume de produire de l’électricité à un coût très compétitif à l’échelle mondiale.
«Le Maroc est considéré comme un modèle en matière de développement des énergies renouvelables, ce qui a permis de recourir au dessalement de l’eau de mer. Une technique qui permettra au Royaume de réduire sa dépendance aux ressources superficielles des barrages et des eaux souterraines», a-t-il enchainé.
Pour rappel, le Global Investment Forum 2022 a connu la participation de plusieurs hauts responsables du Maroc et d’Israël. S’y ajoutent des intervenants opérant dans différents secteurs comme la finance, l’eau, l’énergie, l’environnement, l’industrie, le tourisme, l’innovation et l’entrepreneuriat.
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