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Depuis plusieurs jours, l’avancée ukrainienne ralentit. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a insisté dimanche soir qu’il ne s’agissait «pas d’une pause», mais de «préparer les prochaines étapes», la Russie contrôlant une grande partie du Donbass, à l’Est du pays, et des régions de Kherson et Zaporijjia, dans le Sud, après avoir annexé en 2014 la péninsule ukrainienne de Crimée.
Et dans les régions récemment libérées de l’occupation russe, les récits d’arrestations arbitraires et de tortures se multiplient. «Le 27 août dans la nuit, l’école près de ma maison [dans la ville d’Izioum] a été bombardée», raconte Mykhaïlo Tchindeï, 67 ans, à l’AFP. Après ce bombardement, les Russes ont l’arrêté en l’accusant «d’avoir donné les coordonnées de l’école aux forces ukrainiennes». Ils voulaient savoir où se trouvaient les troupes ukrainiennes et s’il avait communiqué avec elles.
«Ils m’ont mis un sac sur la tête et m’ont emmené (…) lorsque j’ai pu voir, j’ai reconnu l’endroit, c’était le poste de police d’Izioum», dit-il. Mykhaïlo Tchindeï raconte qu’il a été détenu 12 jours durant par les soldats adverses dans une cellule humide et que ses geôliers lui ont cassé le bras à coup de barre de métal. Vendredi, le chef de la police nationale ukrainienne Igor Klymenko avait annoncé la découverte «d’au moins dix salles de torture dans des localités de la région de Kharkiv».
Lire aussi : Dans les villes reconquises, les ukrainiens découvrent les exactions commises par l’armée de Vladimir Poutine
Le Kremlin a qualifié lundi de «mensonges» les informations sur la découverte de centaines de corps à Izioum, dans l’est de l’Ukraine, après le retrait des forces russes de la région. «C’est un mensonge. Nous allons bien sûr défendre la vérité dans cette affaire», a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. Le président ukrainien a lui évoqué «de nouvelles preuves de torture» à Izioum, où «le processus d’exhumation se poursuit». Selon Kiev, plus de 440 tombes et une fosse commune ont été retrouvées près cette ville, reprise par l’armée ukrainienne.
«C’est le même scénario qu’à Boutcha», a-t-il encore dénoncé, en référence à une autre ville d’Ukraine où les forces russes ont été accusées d’avoir commis des exactions, ce que nie Moscou. Dans cette ville en périphérie de Kiev, des cadavres de civils froidement exécutés dans les rues ont été retrouvés fin mars, après leur départ des troupes armées russes. Moscou nie avoir commis ces crimes, évoquant une «falsification» ukrainienne.
La présidence tchèque de l’Union européenne a appelé samedi à la création d’un tribunal international spécial pour Izioum et les Nations unies ont dit vouloir envoyer «sous peu» une équipe.
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