Tout allait bien, quand tout à coup… Balckout total. Le Portugal, l’Espagne, puis par bribes, le Maroc. Plus de connexion, plus d’électricité… Peu importe ce que révèlera l’enquête sur l’origine du problème, une question s’impose à nous, dépendons-nous encore des systèmes de connexion européens ? Le Maroc avance à pas de géant vers sa transformation numérique. Mais à mesure que les serveurs s’empilent, LA même question se pose encore et encore : à qui appartient vraiment cette modernité ?!
Il suffit parfois qu’un système critique s’éteigne brusquement pour révéler l’ampleur d’une dépendance qu’on croyait pourtant maîtrisée. Un incident parmi d’autres, devenu presque banal dans un monde où les cyberattaques se multiplient. Une réalité plus profonde apparaîtrait-elle ? Notre économie connectée repose-t-elle sur des fondations qui ne nous appartiennent pas ? C’est inquiétant.
Depuis des années, entreprises et institutions marocaines adoptent des solutions numériques venues d’ailleurs. Par souci d’efficacité. Par recherche de compétitivité. Le cloud international remplace les serveurs locaux, les logiciels SaaS s’imposent comme standards sans que l’on questionne leurs origines ni leurs conditions contractuelles.
Lorsqu’une entreprise construit sa stratégie sur des outils qu’elle ne contrôle pas, peut-elle toujours se targuer d’être souveraine ? Quand ses données transitent par des infrastructures hébergées à des milliers de kilomètres, quelle maîtrise conserve-t-elle vraiment sur son activité ?
Les cyberattaques récentes, anonymes mais dévastatrices, rappellent que la menace n’est plus théorique. Et la vulnérabilité ne concerne pas seulement les grandes puissances, elle touche aussi les économies qui ont importé la technologie sans importer les moyens de la protéger.
Le problème n’est pas l’innovation. Le danger, c’est l’absence de stratégie autour de cette innovation. Car derrière chaque solution numérique adoptée sans discernement, il y a des conditions, des contrats, des dépendances invisibles.
Alors oui, quelques initiatives tentent d’inverser la tendance : des data centers marocains émergent, des voix s’élèvent pour défendre un cloud souverain, et certaines entreprises prennent conscience de l’importance de garder la maîtrise de leurs données sensibles. Mais ces efforts restent malheureusement encore dispersés.
Mais si nous devions garder un fier souvenir de ce system of a down, c’est bien que le Maroc a prouvé sa capacité à accueillir la Coupe du Monde. Lors de la panne massive, c’est l’énergie marocaine, acheminée à travers les interconnexions euro-méditerranéennes, qui a partiellement permis d’éviter un effondrement total du réseau. Ne l’oublions pas !
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