Avec l’inauguration du nouveau complexe Moulay Abdellah, la billetterie du match Maroc–Niger marque un changement profond dans la manière dont les supporters vivront leur passion. Finie l’improvisation, place désormais à une organisation millimétrée où chaque spectateur a un siège numéroté, un accès encadré et des services pensés pour son confort.
Bien sûr, certains n’ont pas manqué de critiquer la grille tarifaire, jugée trop chère pour une partie du public. Mais il faut aussi rappeler que les billets débutent à 100 DH, ce qui reste accessible pour vivre un match international dans des conditions dignes. Pour la première fois, les supporters marocains auront la certitude de profiter d’installations modernes, de sanitaires propres, de stands de restauration et de boutiques officielles… Bref, autant d’éléments longtemps négligés dans nos stades.
Ce virage tarifaire n’est pas seulement économique, il est aussi social. Les prix deviennent en effet un filtre, une façon de responsabiliser les spectateurs et de dissuader ceux qui venaient davantage pour semer le désordre que pour regarder un match de foot.
Il s’agit en réalité d’un nouveau pacte entre les supporters et les organisateurs : payer un prix juste en échange d’une expérience respectueuse et sécurisée. Dans ce modèle, le supporter n’est plus un simple consommateur de football, mais un acteur central d’un spectacle qui se veut à la hauteur des standards internationaux.
Le message est clair : l’anarchie des tribunes appartient au passé. L’ère des stades moderne commence à Rabat. Le défi sera désormais de généraliser cette nouvelle expérience à l’ensemble des enceintes du Royaume, pour que partout, le football marocain soit célébré comme il se doit.
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