Fête, joie, enseignement, avenir… et surtout égalité ! Chaque septembre, les discours se répètent. Les ministères communiquent, les promesses s’alignent… encore.
Mais que serait une rentrée marocaine si elle n’était pas contredite par son propre coût ? Car avant de franchir la porte d’une école, il faut franchir celle d’une papeterie.
Et là, le portefeuille surchauffe entre cahiers, manuels, uniformes, transports, cartables… Et pour ceux du privé, s’ajoutent les frais d’inscription, les mensualités, parfois payées d’avance.
La facture grimpe au détriment de l’enthousiasme de la rentrée.
Pourtant, tout le monde ne peut pas suivre. Pour certains, la rentrée est un album photo : cartables flambant neufs, bureaux décorés, enfants souriants.
Pour beaucoup, c’est une équation impossible. Choisir entre payer le loyer ou régler les frais de scolarité. Entre acheter les manuels ou remplir le frigo. Entre investir dans l’avenir et survivre au présent.
On aime dire que l’école est un droit. Mais pour beaucoup, elle commence par une dette. Et ce paradoxe se répète, année après année, sans qu’aucune mesure réelle n’allège la charge. Comme si l’éducation devait être financée par l’endurance des familles plutôt que par une vision collective.
Dans les affaires, on sait qu’un produit trop cher finit par exclure sa clientèle. Dans l’éducation, c’est pire : un coût trop lourd peut priver un enfant de son avenir. Et ce prix, muet aujourd’hui, se paiera demain en fractures sociales.
On peut parler de réussite et d’égalité des chances, alors que le premier obstacle de l’année scolaire ne se trouve même pas au tableau noir, mais à la caisse du libraire !
Maintenant, on peut clairement dire qu’on aura tout vu ! Quand on pense qu’on ne peut pas tomber plus bas, la société marocaine nous prouve le contraire. Alors voilà, un adolescent de 13 ans, orphelin…
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