Chronique CADENCE
Sabrina El Faiz Publié le 26/12/25 à 10:27
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Assad n’existe pas !

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Au début, je me suis dit que ce n’était pas si grave. Qu’après tout, la mascotte ce n’est pas ce qui fait une CAN réussie, il y avait plus important, plus sérieux, plus urgent. Et puis j’ai regardé cette étagère de mascottes souvenirs. Une petite jungle dans laquelle Assad n’était pas. 

Une compétition, un voyage, c’est ce qu’on rapporte avec soi, ce qu’on montre à un enfant en disant « tu te rappelles, c’était cette année-là ». Et dans cette histoire-là, Assad aurait dû faire partie de plusieurs familles.

Alors j’ai cherché, bêtement, pensant trouver cette peluche sans effort. Dans le store officiel, à la FRMF… et devinez quoi ? Assad existe, avec son petit maillot marocain. Il est vendu chez les Asiatiques en mode made in China ! Mais comment les Marocains ont fait pour passer à côté du business très très juteux de la mascotte et de touuuus ses dérivés ?

Vous savez, les minis porte-clefs, minies peluches que tous les Africains et MRE auraient rapporté chez eux, en cadeau ou en souvenir ! 

Partout dans le monde, les mascottes sont le business numéro 1 de chaque compétition ! Zakumi, le léopard sud-africain de 2010, avait sa gamme complète. Goleo VI, le lion allemand de 2006, était partout, casquettes, jouets interactifs, écharpes. Footix, le coq français de 1998, se promenait dans toutes les chambres d’enfant et sur tous les bureaux. Et Miraitowa, le robot bleu de Tokyo 2020, a envahi le Japon bien avant l’ouverture des Jeux, vendu en peluches, accessoires et objets collector. Et tout ça, Made in leur propre pays, évidemment, pas China.

Assad aurait pu être notre petit Made in Morocco à nous !

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