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Au 111e jour de la guerre en Ukraine : batailles brutales, risque de famine mondiale et réduction des livraisons de gaz russe

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Les affrontements continuent dans l’est de l’Ukraine présentant un bilan «terrifiant» pour le pays, a déclaré le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, lundi soir, dans sa vidéo quotidienne. Selon lui, ces batailles entreront dans les mémoires comme certaines «des plus brutales» que l’Europe ait jamais connues. La présidence ukrainienne réclame, une fois de plus, de nouvelles armes pour tenir le front contre l’armée russe. «Et nous attirons quotidiennement l’attention de nos partenaires sur le fait que seul un nombre suffisant de systèmes d’artillerie modernes pour l’Ukraine assurera notre avantage et enfin la fin de la torture russe du Donbass ukrainien», a-t-il plaidé. «Le coût humain de cette bataille pour nous est très élevé», a insisté le président ukrainien. Mais les pertes humaines ne sont pas les seules causées par cette guerre : Kiev affirme avoir perdu un quart de ses terres cultivables du fait de l’occupation russe. Selon le ministère de l’agriculture ukrainien, la production sera suffisante pour couvrir la consommation intérieure. Mais l’impossibilité d’exporter les céréales produites en direction de l’étranger fait craindre d’«un ouragan de famines» dans les mois à venir selon l’Organisation des Nations unies (ONU).

Par ailleurs, le géant russe Gazprom a annoncé, mardi, baisser de 40 % les livraisons de gaz quotidiennes vers l’Allemagne via Nord Stream. «Les livraisons de gaz via le gazoduc Nord Stream ne peuvent être assurées que jusqu’à un volume de 100 millions de mètres cubes de gaz par jour au lieu des 167 millions de mètres cubes par jour prévus», a détaillé le groupe sur Telegram. Derrière cette décision, des équipements nécessaires n’ayant pas été livrés par le groupe allemand Siemens. Contacté par l’AFP, le groupe Siemens n’a pas voulu «faire de commentaire pour le moment» sur la question, précisant toutefois être «en train de clarifier la situation [pour savoir] si (…) cela concerne [notre] entreprise [– et comment]». Malgré cette chute des livraisons, le gouvernement allemand a de son côté assuré mardi que «la sécurité de l’approvisionnement [était] toujours garantit» pour le pays, selon un porte-parole du ministère de l’Économie. Malgré l’intervention militaire en Ukraine, le pays continue d’importer près de 35 % de son gaz depuis la Russie, même si cette proportion était de 55 % avant février.

Cette nouvelle intervient dans un contexte possible de prochaine adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne. La Commission européenne devrait préciser, vendredi, les conditions qui accompagneront l’octroi du statut de candidat à l’Ukraine, la Moldavie et la Géorgie. Les Vingt-sept restent cependant seuls décideurs du sort des trois pays, lors d’une réunion des chefs d’État et de gouvernement, qui devrait se tenir les 23 et 24 juin, à Bruxelles. Dans ce contexte, l’exécutif communautaire cherche à désamorcer les oppositions des États membres les plus réticents à la perspective d’un nouvel élargissement, dont les Pays-Bas, la France ou encore l’Allemagne, sans pour autant provoquer la colère de ceux qui militent pour l’adhésion de l’Ukraine, à savoir la Pologne et les États baltes, l’Italie et la Grèce.

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