Aide sociale : une enveloppe de 25 MMDH a été décaissée pour 4 millions de familles
Wafâa Jemali, directrice générale de l’Agence nationale du soutien social (ANSS) © DR
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Sous l’impulsion du roi Mohammed VI, le chantier de l’aide sociale directe poursuit sa mise en œuvre progressive avec l’ambition d’en faire un levier stratégique d’autonomisation économique et sociale. Porté par une approche fondée sur la solidarité, la transparence et l’équité, ce programme vise à améliorer durablement les conditions de vie des catégories les plus vulnérables.
Wafâa Jemali, directrice générale de l’Agence nationale du soutien social (ANSS), a souligné l’importance de cette transformation, en rappelant les trois défis majeurs identifiés pour renforcer son impact : consolider la proximité territoriale, améliorer l’accès à la santé et à l’éducation, et instaurer des mécanismes d’inclusion économique. Il s’agit notamment de faciliter l’accès à la formation, à l’emploi décent et à des dispositifs d’accompagnement ciblés.
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Pour mieux structurer cette action, l’ANSS mise sur un modèle intégré basé sur le registre social unifié, combinant ciblage précis, coordination intersectorielle et engagement des bénéficiaires, dans le cadre d’une approche participative.
Des résultats concrets et une ambition régionale affirmée
Doté d’un budget de 25 milliards de dirhams pour l’année 2024, le programme d’aide sociale directe vise à soutenir quatre millions de familles, représentant près de 12 millions de citoyens. À titre d’exemple, plus de 5,5 millions d’enfants bénéficient d’allocations mensuelles, tandis que 1,5 million de familles perçoivent des aides forfaitaires, incluant 400.000 veuves et 1,4 million de personnes âgées.
Cette dynamique repose sur une gouvernance numérique inspirée des meilleures pratiques internationales, adaptée aux réalités économiques et sociales du Royaume. Grâce à ce dispositif structuré, le Maroc se positionne désormais comme le deuxième pays africain en termes de part des allocations sociales directes dans le PIB, avec un taux de 2%.
Par ailleurs, Wafâa Jemali a insisté sur la nécessité d’une mobilisation collective pour faire de cette politique sociale un pilier central du développement humain et de la justice sociale au Maroc.
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