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Affaire Saad Lamjarred : déclaré coupable, le chanteur écope de six ans de prison ferme

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En Bref

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Sept ans d’emprisonnement et cinq ans d’interdiction d’entrée sur le territoire français avaient été requis, jeudi 23 février, devant la cour d’assises de Paris, à l’encontre de Saad Lamjarred, jugé depuis lundi dernier devant la cour d’assises de Paris pour viol et violences sur une jeune femme en 2016.

En effet, Jean-Christophe Muller, le représentant du Ministère public en France, n’a pas visiblement cru la version livrée mercredi par le chanteur marocain.

«Dans les procès pour viol, on entend souvent parler de parole contre parole. Mais avant les paroles, il y a les faits, les éléments objectifs et acquis», a-t-il lâché.

Lire aussi : Viol : l’affaire Saad Lamjarred refait surface

Le viol établi

Pour lui, l’histoire racontée par Saad Lamjarred ne tient pas. Les preuves établissent sa culpabilité et démontrent la réalité du viol et des violences, à savoir ses blessures : les lésions sur l’épaule, le cou et le tronc.

Les coups constatés par les médecins sur la jeune femme, notamment sur tout le corps et sur l’hymen. À cela s’ajoutent les témoignages des employés de l’hôtel qui ont vu Laura Prioul sortir de la chambre de la star en courant et en pleurs.

«Ce soir d’octobre 2016, il y a d’un côté une jeune femme de 20 ans, en devenir, et de l’autre, un homme de 31 ans déjà bien installé dans l’existence», a ajouté l’avocat général, soulignant toutefois que Saad Lamjarred n’est pas un « prédateur sexuel », mais plutôt quelqu’un qui saisissait « les occasions qui se présentent ».

Enfin, et après avoir dressé la chronologie des faits, Jean-Christophe Muller s’est attardé que la notion du consentement. «Dans la loi française, « on suppose que le consentement n’existe pas quand il y a violence, contrainte, même morale, menace ou surprise »», a-t-il rappelé.

Le verdict est tombé

Saad Lamjarred a été déclaré coupable par 7 voix sur 9, ce vendredi après-midi, à l’issue de cinq jours de procès. Il a écopé de six ans de prison ferme, selon la journaliste Marine Americas, présente sur place, qui précise qu’il a été acquitté pour les violences volontaires.

L’artiste de 37 ans dispose d’un délai de dix jours pour faire appel.

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