Contractuels : la police accusée d’utiliser les mesures anti-Covid pour empêcher des manifestations

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Ce lundi 15 et mardi 16 mars, des centaines d’enseignants sont descendus dans les rues de la capitale marocaine Rabat pour protester contre la contractualisation. Ce mardi, alors que ces protestataires tentaient d’organiser un sit-in devant les sièges du ministère de l’Éducation et du Parlement, la police est intervenue pour disperser les foules. La policea également procédé à des arrestations, en invoquant les restrictions mises en place pour lutter contre la Covid-19.
Suite à cette «répression brutale pratiquée par les forces de l’ordre sous diverses formes, pour contrer les manifestations pacifiques les 15 et 16 mars 2021 à Rabat, menées par des enseignants titulaires de diplômes supérieurs, les contractuels», le Bureau national du Syndicat national d’enseignement (SNE) a réagi. Dans un «communiqué de condamnation», le syndicat a révélé que la répression a atteint le point «d’interdire le séjour des enseignants dans les hôtels de Rabat». Il s’agit d’une «approche systématique dans laquelle l’État s’est engagé pour confronter les manifestations pacifiques et légitimes des cadres de l’éducation» et «légitimer les attaques contre les libertés sous le couvert de la pandémie».
Pour rappel, les enseignants contractuels marocains mènent des grèves et des manifestations depuis 2019, appelant à leur intégration au statut de fonctionnariat de la tutelle et à des augmentations de salaire. Le Maroc a adopté le recrutement régional des enseignants contractuels en 2016. Depuis lors, plus de 50.000 enseignants ont été embauchés dans le cadre de ce système.
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