Mettre l’administration au régime, le défi difficile d’El Otmani
A
A
A
A
Se serrer la ceinture vise à «donner l’exemple et dégager les marges nécessaires pour l’investissement», explique l’Économiste. La note d’orientation d’El Otmani recommande ainsi aux ministres d’éviter de programmer des dépenses pour l’achat et la location de véhicules, l’aménagement et l’équipement des locaux administratifs. Le régime sera appliqué aux études qui doivent baisser de 50%, avec un recours aux cadres et à l’expertise de l’administration. Idem pour la réduction des dépenses de transport, des déplacements au Maroc et à l’étranger, les frais d’accueil, d’hôtellerie, de restauration, des congrès et des conférences.
Les dépenses des fonctionnaires ne sont pas en reste. Les ministres sont aussi invités à réduire «au strict minimum» la création des postes budgétaires et à procéder au redéploiement des ressources humaines pour couvrir les besoins effectifs au niveau spatial et sectoriel, indique Les Inspirations Éco, en précisant que la gestion optimale des dépenses de fonctionnement passe aussi par l’utilisation des énergies renouvelables et des technologies d’efficacité énergétique.
Mais ne serait-ce là qu’un «vœu pieux»de la part d’El Otmani? Face aux répercussions de la crise sur la croissance et le déficit budgétaire, «la réduction des dépenses superflues apparaît comme une impérieuse nécessité pour l’État, mais en est-il seulement capable?», s’interroge Le360. La marge de manœuvre de l’État est très réduite, la structure des dépenses publiques marocaines faisant ressortir l’importance des dépenses de fonctionnement (55% des dépenses ordinaires de l’État dans la loi de finances rectificative 2020). De plus, toutes les lettres de cadrage de ces dernières années, «sans exception», ont insisté sur la nécessité de réduire les dépenses de l’administration, sans obtenir de résultats probants pour le moment.
Politique - Le prince héritier Moulay El Hassan a présidé la remise du Grand Prix le roi Mohammed VI lors de la 16e édition du Salon du cheval.
Rédaction LeBrief - 5 octobre 2025Politique - Le Mouvement Populaire dénonce la gestion gouvernementale de la crise sociale et appelle à des solutions concrètes pour répondre aux revendications des jeunes Marocains.
Hajar Toufik - 3 octobre 2025Politique - Le Maroc et l’UE consolident leur partenariat avec un accord agricole amendé à Bruxelles, intégrant les produits des provinces du Sud aux préférences commerciales européennes.
Hajar Toufik - 3 octobre 2025Politique - Deux journalistes français ont été condamnés pour avoir tenté de faire chanter le Roi en 2015, en échange de l’abandon d’un livre.
Hajar Toufik - 3 octobre 2025Politique - Sekkouri appelle à un dialogue structuré avec la jeunesse de la « GenZ 212 », déplore les débordements récents et affirme la volonté du gouvernement de répondre concrètement aux revendications.
Hajar Toufik - 2 octobre 2025Politique - La princesse Lalla Meryem a présidé une veillée religieuse à Rabat, honorant la mémoire de Feu roi Hassan II.
Rédaction LeBrief - 2 octobre 2025Dossier - Le Maroc peut maintenant demander plus : sortir le dossier du Sahara de la quatrième commission de l'ONU, inscrire le Polisario comme organisation terroriste…
Sabrina El Faiz - 25 janvier 2025Politique - L’ONU tire la sonnette d’alarme : le Sahara reste en tension, Guterres appelle les parties à un changement de cap pour éviter l’escalade.
Hajar Toufik - 25 août 2025Le roi Mohammed VI a adressé, mardi, un discours au peuple marocain à l’occasion du 26e anniversaire de son accession au Trône. Voici le texte…
Rédaction LeBrief - 29 juillet 2025Dossier - À l’instar d’un pur-sang arabe, le Parlement avance toujours, rectifiant ses virages au besoin. Immersion dans un univers parallèle.
Sabrina El Faiz - 28 décembre 2024Politique - Le roi Mohammed VI a présidé un Conseil des ministres à Rabat, validant des réformes importantes, des nominations stratégiques et des conventions renforçant la coopération internationale.
Hajar Toufik - 12 mai 2025Politique - Pour le Sahara, l'heure n'est plus à la négociation, le contexte international offre une fenêtre d'opportunité inédite. Interview avec Pr. Nabil Adel.
Sabrina El Faiz - 24 avril 2025