Le dossier Bab Darna classé d’ordre « criminel »

A
A
A
A
Nouveau rebondissement dans l’affaire du scandale immobilier Bab Darna. Mercredi, la chambre correctionnelle près de la cour d’appel de Casablanca a confirmé le traitement de l’affaire Bab Darna comme étant un dossier criminel, rapporte le site Médias24. La même source affirme que les faits qui y seront examinés concernent le «faux en écriture authentique» pour le notaire et la «complicité de faux» pour le reste des mis en cause. À ce jour, les personnes impliquées dans cette affaire sont le notaire, le président directeur général de l’entreprise, le directeur commercial, la directrice administrative et financière, un des commerciaux et un comptable. Ces derniers risquent des peines d’emprisonnement allant de 10 à 20 ans et une amende de 100.000 à 200.000 dirhams.
Le 3 février dernier, le juge d’instruction près du tribunal correctionnel d’Ain Sebaa avait conclu que le notaire «a dénaturé frauduleusement la substance d’actes en lien avec sa fonction et en constatant comme vrais, des faits qu’il savait faux». Les avocats des parties civiles ont fait par la suite une requête pour obtenir la requalification des faits en crime et non en délit, rapporte Telquel.
«Un scénario machiavélique»
Samir El Chammah, président directeur général du salon de l’immobilier SMAP, un des plus grands salons d’Europe (qui a accueilli le stand de Bab Darna en 2018) a montré sa stupéfaction après l’arnaque du groupe Bab Darna. «Il s’agit d’un scénario machiavélique, digne d’un film de cinéma. Une escroquerie de haute couture, avec préméditation en bande organisée. Le promoteur a berné les collectivités locales, le grand public, les fournisseurs, les banquiers, des magistrats, des avocats».
Cette affaire qui a bouleversé l’opinion publique a fait plus de 800 victimes, dont une centaine de Marocains résidant à l’étranger. Mohamed El Ouardi, PDG de l’entreprise aurait dérobé plus de 400 millions de dirhams sur des projets fictifs de construction d’immeubles et de villas à des prix imbattables et défiant toute concurrence dans les villes de Casablanca, Rabat, Marrakech et Ouarzazate.
Société - Entre financements européens et domination des ONG internationales, la gouvernance migratoire au Maroc révèle un partenariat déséquilibré. Une enquête montre comment les acteurs locaux restent marginalisés malgré leur rôle décisif sur le terrain.
Ilyasse Rhamir - 21 novembre 2025Société - Découvrez la nouvelle plateforme pour le suivi des décès maternels, lancée par le ministère de la Santé à Rabat.
Mouna Aghlal - 20 novembre 2025Politique - Le Procureur général du Roi présente des changements clés pour les parquets du Royaume. Découvrez les implications essentielles.
Mouna Aghlal - 20 novembre 2025Société - Les parents ou tuteurs doivent impérativement déposer un certificat de scolarité dans un délai d’un mois via le service en ligne « Taawidaty ».
Rédaction LeBrief - 20 novembre 2025Société - La DGSN dément une vidéo montrant un enfant agressé, faussement attribuée à une école marocaine, et confirme qu’elle provient d’un pays asiatique.
Hajar Toufik - 20 novembre 2025Société - La tutelle plaide la pénurie de chlorure de potassium, l'opposition veut les détails de chaque appel d'offre octroyé par l'AMMPS.
Rédaction LeBrief - 20 novembre 2025Société - Soixante figures marocaines appellent le roi Mohammed VI à lancer des réformes profondes en phase avec les revendications de la jeunesse.
Hajar Toufik - 8 octobre 2025Dossier - Des piétons qui traversent d’un trottoir à l’autre, des voitures qui zigzaguent… À croire que les Casablancais vivent dans un jeu vidéo, sans bouton pause.
Sabrina El Faiz - 12 avril 2025Société - Les manifestations de la « GenZ 212 », poursuivent leur mobilisation à travers un appel au boycott des entreprises liées à Aziz Akhannouch.
Ilyasse Rhamir - 7 octobre 2025Société - Au Maroc, on peut rater son permis de conduire, son bac… Mais rater son mariage ? Inenvisageable !
Sabrina El Faiz - 23 août 2025Dossier - Au Maroc, pour définir le terme classe moyenne, nous parlons de revenus. Cela ne veut pourtant plus rien dire.
Sabrina El Faiz - 5 juillet 2025Dossier - Un faux témoignage peut envoyer un innocent en prison ou blanchir un coupable. Un faux diplôme casse la méritocratie. Un faux certificat peut éviter une sentence.
Sabrina El Faiz - 24 mai 2025