L’élection de Fouzi Lekjaâ au poste de premier vice-président de la CAF n’est ni une surprise ni une révolution : elle confirme simplement la place grandissante du Maroc sur la scène continentale. C’est d’ailleurs la première fois qu’un responsable marocain parvient à se hisser à un tel niveau au sein de la CAF, un poste ultime qui consacre le retour en force du Maroc sur la scène internationale.
Ce succès intervient quelques jours seulement après sa réélection triomphale au Conseil de la FIFA, où il a recueilli 49 voix sur 59. Des consécrations largement méritées pour un homme qui, par son travail, a su rendre au Maroc la place qui lui revient.
Ceux qui connaissent bien Fouzi Lekjaâ savent que l’homme n’est jamais en quête d’honneurs personnels. Stratège de haut vol, il agit avec une vision claire : défendre des projets et promouvoir une gouvernance moderne, au service du Maroc et de l’ensemble du football africain.
Entre ses hautes responsabilités politiques et ses engagements sportifs, le directeur du budget du Royaume a un emploi du temps surchargé, qu’il parvient tout de même à maîtriser grâce à son esprit de rigueur et à son sens du management. C’est cette capacité à gérer des dossiers difficiles, construire des réseaux solides et nouer des alliances stratégiques dans la discrétion qui lui a ouvert les portes des plus hautes instances du football africain et mondial.
En décrochant ce nouveau poste, Lekjaâ renforce la dynamique enclenchée il y a plusieurs années. Sa notoriété le repositionne comme un acteur privilégié pour influencer les grandes décisions du football, plaider pour des réformes ambitieuses et promouvoir un football africain plus performant, plus équitable et mieux représenté au plan mondial.
Évidemment, cette montée en puissance ne fait pas que des heureux. Dans les coulisses, certains grincent des dents, frustrés de voir le Royaume s’imposer là où il était autrefois plus discret. Mais qu’ils s’y fassent, le Maroc n’a pas l’intention de rendre les clés d’un pouvoir patiemment conquis.
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