Temps de lecture : 3 minutes

Accueil / Économie / Contribution professionnelle unique : mode d’emploi

Contribution professionnelle unique : mode d’emploi

Temps de lecture : 3 minutes

Gros plan

Temps de lecture : 3 minutes

Introduite par la Loi de finances (LF) 2021, la Contribution professionnelle unique (CPU) est entrée en vigueur le 1er janvier dernier. Elle cible les activités professionnelles à faible revenu en se substituant à l’impôt sur le revenu, à la taxe professionnelle et à la taxe sur les services communaux. Un guide expliquant l’application du régime de la contribution professionnelle unique (CPU) a été publié par la Direction générale des impôts (DGI). Détails.

Temps de lecture : 3 minutes

Recommandée lors des troisièmes assises nationales de la fiscalité, la Contribution professionnelle unique est entrée en exercice le 1er janvier 2021. Cette dernière a été introduiteen faveur des activités professionnelles à faible revenu. Le but étant de permettre à cesdernières de s’acquitter d’un seul impôt englobant d’une part les impôts et taxes à caractère professionnel (IR, taxe professionnelle et taxe sur lesservices communaux) et de l’autre un complément de droit destiné aux prestations sociales couvrant dans un premier temps l’Assurance maladie obligatoire (AMO).

Qui profite du régime de la CPU ?

Sont soumis au régime de la CPU trois types de contribuables :

– Les contribuables personnes physiques dont les revenus professionnels étaient déterminés selon le régime du bénéfice forfaitaire, avant l’entrée en vigueur des dispositions de la LF pour l’année 2021.

– Les contribuables qui entament l’exercice de leurs activités professionnelles, à compter du 1er janvier 2020.

– Les contribuables soumis antérieurement au régime du résultat net réel ou du résultat net simplifié et dont le chiffre d’affaires est inférieur au nouveau seuil fixé à 2.000.000 DH par la Loi de finances pour l’année 2020.

Afin de pouvoir profiter de la CPU, les assujettisdoivent remplir certaines conditions d’application. Ainsi, le montant du chiffre d’affaires annuel réalisé ne doit pas dépasser2 millions de DH, pour les activités commerciales, industrielles et artisanales et 500.000 DH, pour les prestataires de services. Aussi, les contribuables doivent être adhérents au régime de l’AMOde base conformément à la législation et à la réglementation en vigueur.

Comment profiter de la CPU?

Les nouveaux contribuables éligibles à la CPU qui désirent opter pour ce régime doivent adresser leur demande «par lettre recommandée avec accusé de réception où la remettre contre récépissé à l’inspecteur des impôts du lieu de leur domicile fiscal ou de leur principal établissement», rapporte la DGI dans son guide.

– Dans le cas de l’exercice de l’option en début d’activité : avant le 1er avril de l’année suivant celle du début d’activité.

– Dans le cas de l’exercice de l’option en cours d’activité : dans le délai de dépôt de déclaration du revenu global de l’année précédente à savoir avant le 1er mai de l’année en cours.

L’option précitée reste valable tant que le chiffre d’affaires réalisé n’a pas dépassé pendant deux années consécutives les limites du chiffre d’affaires précitées. En cas de dépassement desdites limites pendant deux ans, le régime du résultat net réel est applicable aux revenus professionnels réalisés à compter du 1er janvier de l’année suivant ces deux années.

Laissez-nous vos commentaires

Temps de lecture : 3 minutes

La newsletter qui vous briefe en 5 min

Chaque jour, recevez l’essentiel de l’information pour ne rien rater de l’actualité


Et sur nos réseaux sociaux :

Fraises marocaines : comment l’UE s’est prise à son propre jeu

Les fraises marocaines suscitent une méfiance chez les consommateurs espagnols, alimentée par la désinformation et les préoccupations sanita…

Tarification du carbone : clé de voûte de la lutte contre le changement climatique

Dans le contexte actuel de l'économie mondiale, la corrélation entre les activités économiques et les émissions de gaz à effet de serre (GES…

L’entrepreneuriat vu par l’Observatoire marocain des très petites, petites et moyennes entreprises (OMTPME)

L’emploi des jeunes reste un défi majeur en Afrique et le Maroc ne fait pas exception à la règle. Face à la capacité limitée du marché de tr…

Baromètre des flottes et de la mobilité : quel est le moral des entreprises ?

Vous l’aurez compris, les gestionnaires de flottes marocains expriment un optimisme notable quant à l'avenir de leurs parcs automobiles. Sel…

Décompensation du gaz butane : le gouvernement passe à l’action

C'est décidé depuis plusieurs mois : le gouvernement Akhannouch a opté pour une suppression progressive des subventions des produits de prem…

Classe moyenne marocaine : mirage ou réalité ? Pr. Nabil Adel répond

Dans son étude « Classes moyennes au Maroc : au-delà des perceptions, que disent les chiffres ? » le Policy center for the new South rapport…

Vision 2024 : le Maroc investit massivement dans son réseau ferroviaire et aéroportuaire

Face aux défis croissants de la mobilité et au besoin d'innovation dans les infrastructures de transport, le Maroc dévoile un projet colossa…

Croissance au Maroc : les prévisions optimistes de la BERD

Le dernier rapport de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) décrit les dynamiques économiques des régions q…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire