Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
![](https://files.lebrief.ma/uploads/2020/12/11175908/spot-tag-cen.jpg)
Temps de lecture : 3 minutes
Dans une année où les finances des Marocains ont été mises à rude épreuve par la crise sanitaire entrainant des réductions, des baisses et des pertes de revenus, difficile de mettre de l’argent de côté.
Questionnés au deuxième trimestre, en pleine vague de la crise sanitaire, seulement 14,8% des ménages s’attendaient à épargner au cours des douze prochains mois. Trois mois plus tard, ils étaient moins nombreux, soit 12,4% à indiquer être capable d’épargner. Toutefois, les placements dans les produits de masse ont plutôt bien résisté.
L’argent qui dort sur les comptes
Le compte sur carnet a accumulé 4 milliards de DH supplémentaires sur un an pour atteindre 169 milliards de DH à fin octobre. Le premier placement des Marocains, qui n’en est vraiment pas un, consiste à laisser dormir l’argent sur le compte courant. Les avoirs dans les comptes chèques et comptes courants totalisaient 615 milliards de DH à fin octobre contre 563 milliards de DH à la même période en 2019. Le confinement puis le maintien du couvre-feu dans certaines villes, une activité économique au ralenti limitent les occasions de consommer.
Baisse des dépenses et manque de perspectives
Les dépenses des ménages étaient encore en baisse au troisième trimestre selon les dernières statistiques disponibles. Cela se voit aussi sur l’évolution du crédit à la consommation. La production de crédit à la consommation a chuté de 24,7% sur les neuf premiers mois de l’année. Les incertitudes qui entourent les perspectives économiques ne favorisent pas les dépenses, les ménages préférant renforcer leur bas de laine pour affronter la conjoncture. Avant la pandémie, les ménages évoquaient régulièrement la crainte du chômage. Ceci s’est renforcé compte tenu de la violence de la crise et des dégâts causés sur le marché du travail. Le taux de chômage a atteint 12,7% au troisième trimestre. La reprise lente de l’activité entrainerait encore des destructions d’emplois dans les mois à venir.
Au niveau des autres produits de placement, la collecte de l’assurance-vie reste stable par rapport à 2019. Certains particuliers ont profité de la chute de la Bourse en mars pour acquérir des actions à des prix très bas. Aujourd’hui, s’ils décidaient de se retirer, ils empocheraient des gains non négligeables en fonction des titres.
Une analyse plus fine donnerait une meilleure lecture du comportement d’épargne des ménages en 2020. Il est clair que les ménages les plus modestes dont les revenus ont significativement chuté en raison de la crise sont davantage dans une posture d’aller puiser dans leur bas de laine pour tenir le temps que l’économie redémarre. Pour le reste, tant que la visibilité ne sera pas meilleure, la consommation restera grippée, soutenant la hausse de l’épargne.
Temps de lecture : 3 minutes
Aviculture, un secteur volatile ?Du côté des volatiles, parfois ça va, parfois ça ne va pas. Les dernières données publiées par la Fédération interprofessionnelle du secteur… |
Interview : quels secteurs sont les plus vulnérables aux cyberattaques ?Les cyberattaques représentent une menace croissante pour les entreprises, les gouvernements et les individus à l'échelle mondiale. Avec l'a… |
ACAPS : innovation et durabilité au cœur de la stratégie 2024-2026Le troisième plan stratégique triennal de l'Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale (ACAPS) pour la période 2024-202… |
Bonne dynamique de l’activité économique nationale en 2023L'arrêté des comptes nationaux pour l'année 2023 met en lumière une croissance robuste de l'économie nationale, atteignant 3,4% contre 1,5% … |
Portefeuille de l’État : la réforme en marcheSous la présidence du roi Mohammed VI, le Conseil des ministres a adopté, samedi, les orientations stratégiques de la Politique actionnarial… |
Gitex Africa 2024 : bilan positif et perspectives prometteuses pour le MarocEntre les murs chargés d'histoire de Marrakech, du 29 au 31 mai, s'est déroulée la seconde édition de Gitex Africa 2024, soulignant une étap… |
Fabrication intelligente et intelligence artificielle, mais KESAKO !?Souvent appelée industrie 4.0, la fabrication intelligente fascine, fait peur… et n’est souvent pas comprise ! En marge des stands de la deu… |
Entre réformes et réalité, le Maroc face à la crise économique mondialeDans son dernier numéro, intitulé «Revalorisation salariale : un rattrapage partiel de la perte de pouvoir d'achat et une incidence limitée … |