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Le Fonds Mohammed VI pour l’investissement verra bientôt le jour. Le sujet sera abordé ce jeudi 26 novembre lors du Conseil du gouvernement présidé par Saad Dine El Otmani. Le Fonds a été placé par le roi Mohammed VI au centre des priorités actuelles. Lors d’un discours adressé le 9 octobre dernier à l’occasion de l’ouverture du Parlement, le Souverain a précisé que ce Fondsvise à soutenir les secteurs productifs, notamment le tissu des petites et moyennes entreprises, rapporte le site EcoActu.
Le Roi a fait savoir que ce Fonds sera doté de 15 milliards de dirhams provenant du budget de l’État, ajoutant que l’allocation de ces crédits incitera les partenaires marocains et internationaux à accompagner les interventions du Fonds et à contribuer aux projets d’investissement à venir. Le journal Aujourd’hui le Maroc estime dans son éditorial du mercredi 25 novembre 2020 que «le Fonds Mohammed VI façonnera probablement le visage du Maroc en 2040».
Dynamique enclenchée par feu Hassan II
Le quotidien rappelle la création du Fonds Hassan II en 1999et la dynamique d’investissement que cela avait enclenché. «À cette époque, les enjeux et les objectifs étaient autres. Beaucoup d’industries ou de secteurs n’existaient pas ou qu’à l’état encore embryonnaire, notamment l’aéronautique, l’automobile, l’offshoring, l’électronique. Le Maroc devait rattraper son grand retard en la matière et surtout se doter aussi d’infrastructures modernes», souligne l’éditorialiste.
«Aujourd’hui, la situation est légèrement différente. Certes, il y a un objectif commun qu’est l’investissement, mais avec de nouveaux enjeux et des contraintes autres que celles d’il y a 20 ans. Les grandes mutations que connaît la géoéconomie mondiale, la redistribution des cartes et les tendances lourdes comme le numérique et les nouvelles technologies nécessitent de nouveaux types de réponses qui vont bien au-delà du seul financement», juge Aujourd’hui le Maroc.En tout cas, il est indéniable quece Fonds est une bouffée d’oxygène et une lueurd’espoirpour de nombreux secteurs qui ont souffert et qui continuent de souffrir de l’impact de la pandémie de la Covid-19 sur leurs activités.
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