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Le maintien de restrictions dans certaines villes pour contenir la propagation du virus continue de peser sur l’activité économique, notamment dans le commerce de détail. De façon générale dans le secteur des services, les heures travaillées au troisième trimestre ont baissé de 36 millions par rapport à 2019. En moyenne par semaine, elles sont passées de 48h à 43h. Par ailleurs, les ménages ne sont pas encore prêts à consommer comme avant. La baisse ou la perte de salaire jumelée à la crainte sur le chômage affectent durement leurs dépenses. La consommation des ménages reste en conséquence atone, pâtissant des effets négatifs de la sécheresse sur les revenus des ménages ruraux et de l’impact sévère de la crise sanitaire sur le marché de travail. Une perte nette de 581.000 postes d’emploi a été enregistrée au troisième trimestre.
La nécessité de se digitaliser
Toutefois, la crise a montré la nécessité pour les entreprises de prendre le virage du commerce électronique. Les Marocains ont réalisé 9,7 millions d’opérations de paiement en ligne sur les sites marchands et sites des facturiers affiliés au Centre monétique interbancaire (CMI) sur les neuf premiers mois de l’année. C’est pratiquement 3 millions de plus par rapport à 2019. Ces dépenses s’élèvent à 4,1 milliards de DH. Ces habitudes devraient se développer davantage à l’avenir et les entreprises qui ne vont pas s’adapter vont en faire les frais.
Inciter le commerce électronique
A l’étranger, certains gouvernements ont pris des mesures pour faciliter l’accès des petites entreprises à des plateformes de vente en ligne. Cela passe par exemple par des aides financières pour leur permettre de diversifier leurs canaux de vente. En dehors du soutien financier, les pouvoirs publics devraient «s’intéresser aux obstacles réglementaires qui entravent l’accès des détaillants traditionnels à la vente en ligne ainsi qu’aux facteurs plus généraux influant sur la demande d’achats en ligne (maîtrise du numérique, protection des consommateurs, sécurité et fiabilité des systèmes de paiement)», estime l’Organisation decoopération et dedéveloppement économiques (OCDE).
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