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Les TPME poussées à diversifier leurs sources de financement

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La crise a laissé des traces profondes dans les finances des entreprises. Si les banques sont à leur chevet en les accompagnant pour traverser cette conjoncture, elles ne pourront pas répondre à toutes les sollicitations. Beaucoup de Très petites et moyennes entreprises (TPME) auront besoin de renforcer leurs fonds propres. Pour se procurer ces ressources, elles vont devoir s’orienter vers d’autres recours. Leur financement pourrait prendre un nouveau virage à la sortie de la crise. Il faudra oser faire appel au marché des capitaux ou faire plus confiance au capital-investissement par exemple.

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Dans leurs communications financières, les banques mettent en avant leur engagement envers les entreprises, surtout dans ce contexte de crise. Ainsi, 18.200 TPME ont bénéficié du crédit Damane Oxygène chez Attijariwafa bank et 8.300 ont décroché un prêt Damane Relance. De son côté, Bank of Africa a accompagné 10.000 TPME depuis le début de la crise.

La banque, un recours évident et pourtant limité

Si les banques mettent en relief ces chiffres, c’est parce que la relation avec les TPME n’a pas toujours été facile. Les banques ont souvent été critiquées pour leur frilosité. Ces dernières mettent en avant l’asymétrie d’information et la faible capitalisation des TPME pour justifier des refus. Ce sont des exemples parmi tant d’autres. Pour les dossiers acceptés, les emprunteurs doivent mettre en face des garanties importantes. Sur ce point, la Caisse Centrale de garantie vient soulager des dizaines de milliers d’entreprises. Aujourd’hui, elle joue encore un rôle décisif pour permettre aux banques d’être au chevet de l’économie. Cela a permis de préserver des milliers d’entreprises et derrière des emplois. Toutefois, la crise a laissé des traces profondes dans les finances des entreprises. Nombre d’entre elles auront besoin de renforcer leurs fonds propres.

Financer les fonds propres

Pour se procurer ces ressources, elles vont devoir s’orienter vers d’autres solutions que la banque. Il va falloir oser faire appel aumarché des capitaux ou faire davantage confiance au capital-investissement par exemple. Les PME et même de grands groupes sont très réticents à aller vers ces sources de financement.

Aujourd’hui, c’est une question de survie pour plusieurs d’entre elles. Souvent aux mains d’intérêts familiaux, les TPME négligent ces sources alternatives de financement par méconnaissance ou par peur de perdre le contrôle de leur entreprise. C’est aussi une question de génération. Mais, ce n’est pas la seule raison. Une introduction en bourse par exemple nécessite de s’adapter aux exigences de transparence que requiert une présence sur lemarchéde capitaux. Les conditions d’accès sont d’ailleurs en train d’être allégées et les PME n’auront plus beaucoup d’excuses à faire valoir.

Le financement des PME pourrait prendre un nouveau virage après la crise. Le contexte pourrait donc les amener à s’émanciper en partie du crédit bancaire. Le développement des instruments actuels comme le marché obligataire et l’arrivée d’autres solutions, notamment le crowdfunding, vont renforcer l’arsenal à disposition des entreprises.

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