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Khalid Aït Taleb fait le point sur la pandémie de la Covid-19 et les efforts de son département durant cette conjoncture. En effet, le ministre de la Santé est intervenu dans ce sens le mardi 17 novembre lors de la séance des questions orales à la Chambre des conseillers. Il a ainsi répondu aux questions des élus, notamment celles portant sur l’augmentation des décès dus au nouveau coronavirus. Selon Aït Taleb, cette hausse est le résultat de la recrudescence du nombre de porteurs du virus, rapporte Aujoud’hui le Maroc ce jeudi 19 novembre.Le journal indique que le ministre a également déploré que certaines provinces soient passées à la phase III de la propagation de la maladie. Cependant, il a tenu à assurer que le taux de létalité au niveau national est resté stable à 1,7% depuis plusieurs mois.
Le haut responsablea déclaré aussi que les personnes les plus exposées au risque de décès dû au virus sont les hommes, les adultes de plus de 65 ans et les personnes souffrant de problèmes de santé chroniques, notamment le diabète, le cancer et les maladies cardiovasculaires.Et d’ajouterque l’âge moyen des Marocains qui sont morts de la Covid-19 est de 66,5 ans, tandis que l’âge moyen des porteurs est de 40 ans. Le ministre a souligné que 69% des décès ont été recensés parmi les hommes, alors que 55% des personnesmortes du coronavirus souffraient de maladies chroniques.
Essais cliniques du vaccin chinois
Khalid Aït Taleb a de plus évoqué les résultats des essais cliniques du vaccin chinois contre la Covid-19 menés au Maroc, et qu’il a qualifiés de «très positifs». Libération nous fait savoir que le chef du département national de la Santé a confirmé aux élus la sécurité et l’efficacité dudit vaccin, que les Marocains recevront prochainement dans le cadred’une opération de vaccination à grande échelle. Le ministre a également annoncé que le Royaume produira le vaccin dans un avenir proche. Il a avancé aussi que son ministère organisera bientôt des campagnes de communication «en vue de sensibiliser les citoyens quant à cet éventuel vaccin et qu’il s’agit d’un produit similaire aux vaccins accrédités précédemment». «Une commission scientifique marocaine de haut niveau accompagne dès le début le processus visant à développer le vaccin attendu», a-t-il affirmé.
Par ailleurs, le ministère de la Santé a catégoriquement démenti cejeudi les allégations sur l’acquisition d’un vaccin chinois anti-Covid-19 à 27 dirhams la dose. Dans un communiqué, la tutelle a qualifié d’infondée et de fausse cette information diffusée sur les réseaux sociaux et les applications de messagerie instantanée. Le ministère appelle, dans ce sens, à faire preuve de prudence face aux fake news et aux données inexactes.
Polémique autour deschèques de garantieexigés par les cliniques privées
D’après Les Inspirations Éco, le ministre a profité de son intervention à la Chambre des conseillers pour mettre en garde les cliniques privées contre la réclamation de chèques de garantie aux patients. Le quotidien nous apprend qu’Aït Taleb a avancé que, conformément à l’article 75 de la loi 131.13 relative à l’exercice de la médecine, «il est interdit pour la clinique, en cas de tiers payant, de demander aux personnes assurées ou à leurs ayants-droits une garantie en espèces, par chèque ou tout autre moyen de paiement en dehors de la part restant à leur charge». Et en vertu de l’article 316 du Code de commerce, poursuit-il, «toute personne qui accepte de recevoir ou d’endosser un chèque à titre de garantie d’avance, qui ne sera pas encaissé immédiatement, devrait être condamnée à une peine de prison allant de un à cinq ans, en plus d’une amende de 2000 à 10.000 dirhams». La même source rappelle que cette déclaration intervient suite à l’indignation et aux plaintes de plusieurs Marocains dénonçantles prix excessifs du traitement Covid-19 dans les cliniques privées. Selon le ministre, la demande de chèques de garantie par les structures privées de santéest le résultat «de l’absence d’un système électronique permettant d’avoir accès aux données dont disposent les compagnies d’assurance pour savoir si le patient est assuré par une société ou non».
Pénurie de cadres infirmiers
Enfin, Khalid Aït Taleb a assuré que son département ne lésine pas sur les moyens pour combler le manque des cadres infirmiers, et ce afin de garantir un accès équitable aux services de santé. D’après 2M, 2.410 postes ont été ouverts au titre de 2020, «répartis en coordination avec les directions régionales pour l’organisation des concours de recrutement au niveau des régions». Pour ce qui est de l’accès aux instituts supérieurs des professions infirmières et techniques de santé, un concours a été lancé pour l’année scolaire 2020-2021 offrant 3.145 places, contre 2.735en 2019-2020. Le responsable a en outre soutenu que son ministère travaille actuellement sur les dossiers dela réforme du système de formation Licence-Master-Doctorat(LMD) et de la régularisation de la situation scientifique et administrative des infirmiers, et ce afind’améliorer les conditions de travail de ces derniers.
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