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Les mesures de soutien aux opérateurs du secteur touristique vont bon train. Les premiers établissements touristiques ont commencé à profiter des mécanismes de garantie mis en place par le Comité de veille économique début août dernier. Ils sont au total 1100 entreprises à avoir profité de ces garanties, rapporte le journal l’Économiste dans son édition du jeudi 15 octobre 2020.
Par ailleurs, le décret permettant aux guides touristiques de disposer de la couverture médicale a été publié au Bulletin officiel. D’autres actions d’ordre économique ont été réalisées dont la plus importante a trait au soutien des travailleurs du secteur. Ainsi, l’indemnité forfaitaire de 2000 dirhams mensuels au profit des salariés a été prolongée jusqu’à décembre 2020 avec suspension pour les entreprises du paiement des contributions sociales au profit de la CNSS.
Cependant, si sur le plan des aides sociales et économiques les choses avancent, l’activité touristique est loin d’avoir repris. La circulation inter-villes est toujours aussi difficile et les hôtels continuent d’en souffrir. Les professionnels du secteur appellent à l’assouplissement des mesures pour le déplacement des voyageurs marocains détenteurs de réservations. D’autant plus que le citoyen marocain est un « fidèle »client des établissements hôteliers. Il contribue à hauteur de 34% du total des nuitées sur le plan national. En 2019, il a représenté le tiers des recettes, soit 41 milliards de dirhams, d’après des chiffres livrés par la ministre du Tourisme, Nadia Fettah Alaoui.
Les lieux cultes de Marrakech en agonie
Marrakech, première ville touristique du royaume est au fond du gouffre. Les places mythiques de la ville ocre sont désertées à l’image de la place Jamaa El Fna. Ce lieu très connu à l’international n’est aujourd’hui plus que l’ombre de lui-même. Les artistes de la halqa qui font d’habitude le « show »sur la placese retrouvent aujourd’hui sans travail.
Dans une déclaration à L’Économiste, Meriem Amal, présidente de l’association des artistes de la halqa de Jamaa El Fna souligne que chaque jour qui passe est un poids supplémentaire pour les personnes qui travaillent dans cette place afin de nourrir leurs familles. «Nous avons tant donné à la place pendant des décennies aux dépens de notre santé et aujourd’hui on nous laisse tomber avec autant d’indifférence».
Même son de cloche du côté des professionnels du secteur du transport qui continuent de souffrir en l’absence de touristes. Pour ces derniers, la reprise du secteur dépend de l’ouverture des frontières: «nous demandons aux autorités de faciliter l’entrée des touristes pour sauver ce qui reste de la saison», déclare Youssef Oussou, propriétaire d’une société de transport touristique dans un reportage réalisé par Le360.
À ce jour, aucune décision officielle sur l’ouverture de cette place n’a été annoncée. Les rassemblements sont toujours interdits. Mais jusqu’à quand, et à quel prix? Telle est la question.
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