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L’historien Maâti Monjib accusé de blanchiment d’argent

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L’historien Maâti Monjib fait actuellement l’objet d’une enquête pour son implication présumée, et celle de certains membres de sa famille, dans des transactions et des transferts financiers douteux. Selon le procureur du Roi près du tribunal de première instance de Rabat, il est question d’importantes sommes d’argent et de biens immobiliers. De son côté, Monjib assure être «innocent de toutes ces accusations diffamatoires» et avance que cette investigation intervient après qu’il ait critiqué la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) et son rôle dans la répression des opposants et la gestion des affaires politiques et médiatiques au Maroc.

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L’historien Maâti Monjib fait de nouveau parler de lui. Ce mercredi 7 octobre, le procureur du Roi près du tribunal de première instance de Rabat a annoncé que, suite à la découverte de transactions dépassant les déclarations ordinaires de revenu effectuées par Maâti Monjib et certains membres de sa famille, une enquête judiciaire préliminaire a été ouverte. Dans sa livraison du jour, Al Ahdath Al Maghribia, qui cite un communiqué du procureur en question, souligne que l’ordre d’investigation est intervenu après une saisine envoyée par l’Unité de traitement du renseignement financier (UTRF) (chargée de la lutte contre les crimes de blanchiment d’argent) au parquet général.Cette dernièredévoile des données «susceptibles de constituer une infraction de blanchiment de capitaux». Conformément à l’article 18 de la loi n °43.05, ladite saisine comporte un inventaire de transferts de fonds importants et une liste de biens immobiliers faisant l’objet de déclarations de soupçon, «car ils ne correspondent pas aux revenus habituels déclarés par l’historien et quelques-uns de ses proches».

C’est désormais la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ)qui mènecette enquête. La BNPJ cherche ainsi à déterminer«la source et la nature des transactions et des transferts financiers effectués par les personnes concernées età identifier la source des biens immobiliers objet de déclarations de soupçon». Aussi,elle enquête surles liens de ce dossier «avec d’autres actes criminels, considérés comme des infractions principales aux fins de blanchiment d’argent», ajoute L’Observateur du Maroc et d’Afrique.

Maâti Monjib défend son innocence et dénonce un «coup monté»

Selon Le Monde, les charges imputéesau politologue figuraient déjà dans l’acte d’accusation d’un procès à son encontredatant de novembre 2015, et portantsur des « malversations financières »et une « atteinte à la sécurité de l’État ». Selon le journal, le concerné a expliqué sur sa page Facebook que le but de «ces accusations diffamatoires» est de le sanctionner à cause de l’une de ses dernières sorties médiatiques. Maâti Monjib, poursuit la même source, a récemment critiqué à la radio le rôle de «la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) dans la répression des opposants et la gestion des affaires politiques et médiatiques au Maroc». Dénonçant un «coup monté», l’historien assure être innocent et rejette toutes les allégations qu’on lui impute.

Le quotidien français rappelle enfin que la prochaine audiencedu procès de Maâti Monjib, ouvert en 2015 et reporté «vingt fois reporté depuis», est prévue le 29 octobre. Comme lui, sept autres journalistes et militants des droits de l’Homme, poursuivis pour les mêmes chefs d’accusation,sont attendus devant le juge ce même jour. Ces derniers risquentdes peines allant d’un an à cinq de prison.

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