Temps de lecture : 2 minutes

Accueil / Société / Paradis fiscaux : le Maroc devra encore attendre pour sortir de la liste grise

Paradis fiscaux : le Maroc devra encore attendre pour sortir de la liste grise

Temps de lecture : 2 minutes

Gros plan

Temps de lecture : 2 minutes

Le Maroc a été maintenu dans la liste grise des paradis fiscaux de l’Union européenne (UE) ce mardi 6 octobre 2020. Le délai accordé au Maroc pour tenir ses engagements court jusqu’à fin 2020. Ce qui veut dire qu’une éventuelle sortie du Maroc de cette liste grise n’interviendrait pas avant début 2021.

Temps de lecture : 2 minutes

C’est officiel, le Royaume du Maroc est maintenu dans la liste grise de l’Union européenne (UE). Le Conseil des Affaires économiques et financières (UE)s’est réuni ce 6 octobre pour dévoiler la mise à jour de la liste de l’UE. Le Maroc bénéficie ainsi d’une prolongation de plusieurs délais pour ces engagements. Une chose est sûre, lasortie de cette liste n’interviendraitpas avant début 2021, rapporte le siteBourse News. L’état d’avancement des engagements du Maroc est resté en suspens en raison de la pandémie mondiale de la Covid-19.

Selon Le360, le maintien du Maroc dans cette liste n’est, en soi, pas une surprise. Le site estime que «si le Maroc en fait toujours partie, la raison est simplement que l’UE attend la finalisation de l’évaluation par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) du régime fiscal de Casablanca Finance City (CFC)».

Le régime CFCest jugé « dommageable »par Bruxelles. Lors d’un discours prononcé aux dernières Assises de la fiscalité à Skhirat, en mai 2019, Pierre Moscovici, ex-commissaire européen en charge des affaires fiscales, avait nommément cité la place financière casablancaise parmi les régimes fiscaux dommageables que le Maroc se doit de corriger.

Le Conseil a également décidé aujourd’hui de retirer la Mongolie et la Bosnie-Herzégovine de l’annexe II. Douze juridictions restent sur la liste des juridictions non coopératives : Samoa américaines, Anguilla, Barbade, Fidji, Guam, Palau, Panama, Samoa, Seychelles, Trinité-et-Tobago, les îles Vierges américaines et Vanuatu.

La liste européenne, censée lutter contre l’évasion fiscale des multinationales et des grandes fortunes, avait été créée en décembre 2017 à la suite de plusieurs scandales, dont les Panama Papers et LuxLeaks. Les sanctions à l’encontre des pays « blacklistés » consiste en un geldes fonds européens qu’ils auraient pu recevoir.

Laissez-nous vos commentaires

Temps de lecture : 2 minutes

La newsletter qui vous briefe en 5 min

Chaque jour, recevez l’essentiel de l’information pour ne rien rater de l’actualité


Et sur nos réseaux sociaux :

Population, santé, habitat : le HCP livre sa radioscopie 2024

Le document qui vient d'être publié par le Haut-Commissariat au plan (HCP) est d'une extrême utilité pour connaître l'évolution sociale des …

Quelle soutenabilité pour les systèmes de retraite ?

Le système de retraite, confronté à d'importants défis tels que la durabilité de ses réserves et sa capacité à remplir ses fonctions économi…

Et si les jeux vidéo menaient vos enfants au suicide ?

Selon les données de Statistica.com, le marché du jeu vidéo devrait faire un bond en avant au Maroc et devrait générer un chiffre d’affaires…

Aïd Al-Fitr : un engagement envers les traditions familiales et culturelles

Pour Aïd Al-Fitr de cette année, le gouvernement a décrété un congé exceptionnel le vendredi 12 avril 2024, conformément à l'article 3 du dé…

Réforme de la Moudawana : comment satisfaire tout le monde?

LeBrief : Avant de commencer notre interview, en accord ou en désaccord avec notre précédent article, pensez-vous qu’il faille censurer cert…

Réforme de la Moudawana : vers un déclin démographique ?

Les maisons de retraite ne désemplissent pas à l’étranger. Et à nouveau, c’est vers l’Afrique, ce continent plein de jeunes, que l’Europe et…

Administrateurs : marche nationale pour mettre fin à 20 ans de souffrance

Le bureau exécutif de l'Union nationale des administrateurs marocains (UNAM) a organisé, le mardi 2 avril, une conférence de presse sous le …

Fécondité au Maroc : entre reprise légère et influences socio-économiques

Une étude récente menée par le Policy Center For The New South (PCNS) a mis en lumière l'évolution des tendances de fécondité au Maroc au co…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire