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La pandémie du nouveau coronavirus ne cesse de se propager dans le monde. Jusqu’à présent, ce virus a contaminé plus de 33 millions de personnes à travers la planète, dont au moins 24,5 millions sont aujourd’hui considérés comme guéris. De plus, le monde a franchi le cap d’un million de morts, dévoile Le Temps, citant un décompte de l’Agence france presse (AFP) établi lundi à partir de données officielles. Ce seuil symbolique a été franchi ce lundi 28 septembre matin, huit mois après l’enregistrement du premier mort dû au coronavirus SARS-CoV-2 en Chine, bien que le bilan réel soit sans doute plus lourd. Avec 341032 décès pour 9190683 cas, les régions les plus touchées en nombre de décès sont l’Amérique latine et les Caraïbes. Ces derniers devancent l’Europe (229945 morts pour 5273943 cas) et les États-Unis et le Canada (214031 décès pour 7258663 cas).
Scénario catastrophe
Les perspectives sont sombres alors que les décès sont en augmentation en Europe, au Moyen-Orient et en Asie, renforçant la crainte d’une seconde vague. Toutefois, selon les statistiques officielles, l’Afrique est aujourd’hui l’un des deux continents les plus épargnés, rapporte Le Monde. En effet, les décès sont en baisse sur le continent depuis le mois d’août. Au Maroc, qui est frappé par une flambée de cas, la Covid-19 a fait 2069 morts.
«Un million est un nombre terrible», a déclaré Michael Ryan, le directeur des Situations d’urgence de l’organisation mondiale de la santé (OMS). Interrogé à Genève sur la possibilité que le bilan de la Covid-19 atteigne deux-millions de morts, ce dernier estime qu’un doublement «n’est pas seulement envisageable, mais malheureusement très probable».
La disponibilitédu vaccinnécessaire pour contrôler le coronavirus
Afin de tenter d’éviter cela, la course effrénée au vaccin contre le coronavirus se poursuit alors que la pandémie continue de progresser, rapporte Médias24. À l’Assemblée générale annuelle des Nations Unies (ONU), organisée en visioconférence en raison de la crise sanitaire de la Covid-19, l’Amérique latine et l’Australie ont appelé à un accès libre aux futurs vaccins. Les États-Unis, l’Europe et le Japon, quant à eux, ont déjà réservé plus de la moitié des doses qui seraient disponibles dans un premier temps, ajoute le quotidien.
Alors que cinq vaccins, dont trois occidentaux et deux chinois, sont actuellement en phase 3 de testsau Maroc, qui a d’ailleurs conclu le 3 septembre dernier un accord de coopération avec la Chine, un vaccin pourrait être produit très prochainement. En effet, le quotidien arabophone Al Ahdath Al Maghrebia rapporte dans son édition de ce lundi 28 septembre que la première étape des essais cliniques d’unvaccin-candidatchinois, qui atteint la troisième et dernière phase dans les essais cliniques permettant de s’assurer de sa sécurité et de son efficacité, a pris fin. Ces essais ont concerné 600 personnes et se sont déroulés dans le Centre hospitalier universitaire d’Ibn Rochd, le Centre hospitalier universitaireIbn Sina et l’hôpital militaire de Rabat. Ces personnes qui se sont portées volontaires n’ont noté aucun effet secondaire, souligne le journal.
Le quotidien ajoute que l’étape suivante de la troisième phase des essais cliniques démarre en début de semaine. Dans le cadre de cette étape de la dernière phase, des échantillons du sang des citoyens marocains ayant participé aux essais cliniques seront emmenés en Chine où ils subiront une panoplie de tests. Ces échantillons seront exposés au virus pour vérifier la capacité du système immunitaire à combattre la Covid-19. Si cette étape s’avère probante, ce vaccin, qui a déjà été validé par plusieurs pays, sera produit au Maroc par le laboratoire Sothema et commercialisé dans le reste de l’Afrique, indique le journal. Ce dernier note que l’étape suivante sera réalisée au CHU Ibn Rochd de Casablanca et au CHU Ibn Sina et à l’Hôpital militaire de Rabat.
Les laboratoires autorisés à faire le test au niveau national
Par ailleurs, selon une circulaire datée du samedi 26 septembre et signée par Khalid Aït Taleb ministre de la Santé, tous les laboratoires de biologie médicale sont désormais autorisés à faire le dépistage moléculaire par RT-PCR du SARS-CoV2 avec ou sans tests sérologiques. Et ce à condition de satisfaire les exigences du cahier des charges dans sa deuxième version, exposée dans la circulaire n° 72 du 12 septembre. Ainsi, les laboratoires doivent «télécharger la dernière version du cahier des charges, le signer, le dater et le cacheter en ajoutant la mention “lu et approuvé” contre récépissé délivré par la Direction régionale de la santé dont ils dépendent», explique Médias24, ajoutant que ce document doit être accompagné d’une demande. Les laboratoires qui intègreront ce réseau doivent déclarer les résultats aux directions ou délégations régionales de la Santé dans les 24 heures qui suivent les prélèvements sur la plateforme informatique du ministère de la Santé. Le prix de ce test PCR ne doit pas excéder 680 dirhams, rappelle le journal.
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