Parlement : Amekraz critiqué par les députés
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Mohamed Amekraz aura passé un sale quart d’heure mercredi devant la Commission des secteurs sociaux à la Chambre des représentants. En effet, le ministre du Travail et de l’Insertion professionnelle a été la cible de plusieurs critiques de la part de parlementaires, au point qu’il n’arrêtait pas d’essuyer la sueur de son visage, tellement il était déstabilisé, constate le journal L’Économiste dans son édition du vendredi 18 septembre 2020.
L’objet de ce malaise, des critiques émanant de plusieurs députés. Ces derniers reprochent au département d’Amekraz un grand manque de communication pendant la lutte contre la Covid-19 alors que d’autres secteurs ministériels étaient depuis le début aux avant-postes de la lutte contre la propagation de la pandémie.
Le ministre a démenti les accusations des parlementaires : «Dire que le ministère n’a pas été au rendez-vous est inexact. Tous les secteurs ont joué leurs rôles, conformément à leurs attributions», a-t-il répondu.
Amekraz défend le travail de son département
Le ministre a rappelé les différentes mesures prises par son département dans le domaine de la protection sociale et de l’accompagnement des entreprises touchées par la pandémie de Covid-19. Il assure que son département continue de s’employer pour mettre en œuvre des mesures visant à généraliser la couverture médicale au profit des salariés, en renforçant le contrôle sur les déclarations des travailleurs et en accélérant la mise en œuvre de la couverture sociale pour les catégories indépendantes, rapporte le quotidien Le Matin ce vendredi.
Les consultations concernent les catégories de chauffeurs de taxi, les professionnels des transports, les bijoutiers, les guides touristiques, les agriculteurs, les commerçants, les avocats, les artisans traditionnels et les architectes. Le ministre a ajouté qu’un accord a été conclu avec les représentants des adouls, des sages-femmes et des kinésithérapeutes sur la manière d’appliquer leur propre couverture sociale.
Ces discussions interviennent au moment oùle marché de l’emploi vit une des pires crises de son histoire. Environ 712.000 emplois pourraient être perdus en 2020. Le taux de chômage devrait quant à lui atteindre 14,8%.
Projet de loi sur le droit de grève reporté de15 jours
Prévu initialement pour examen le mercredi 16 septembre 2020, le projet de loi sur le droit de grève a été finalement déprogrammé par le gouvernement à la dernière minute. Questionné sur les raisons de ce report, le ministre du Travail a déclaré que le gouvernement a demandé un report de 15 jours avant de reprogrammer l’examen du texte, le temps de reprendre le dialogue social avec les syndicats les plus représentatifs. Un dialogue qui devrait, selon l’Économiste, démarrer dès ce vendredi et se poursuivre jusqu’au mercredi prochain.
La programmation de ce projet de loi avait été fortement critiquée par certains syndicats, dont l’Union marocaine dutravail (UMT) et la Confédération démocratique du travail (CDT). Ces dernières jugent que la décision gouvernementale de programmer ce projet de loi a été faite de «façon unilatérale alors que ce dossier devait faire l’objet d’une démarche à la fois participative et consensuelle avant son examen au Parlement».
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