Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
C’est un dossier de plus qui pourrait atterrir sur le bureau du Conseil de la concurrence. De façon unilatérale et apparemment « concertée », la note d’information ayant été envoyée le même jour aux intermédiaires et agents, les compagnies d’assurances ont pris la décision d’augmenter la franchise de la garantie « dommages aux véhicules ». Une fois appliquée, cette mesure ferait supporter un coût de réparation non négligeable aux assurés.
En toute franchise…
Les compagnies d’assurances devaient procéder à ce réajustement dès le 1er septembre mais certaines d’entre elles ont décidé de reporter l’application de cette décision. Selon elles, cela serait justifiépar la hausse de sinistralité automobile et parla multiplication des fraudes. Alors que le calcul de la franchise « tierce auto » se faisait sur la base des dommages subis, la nouvelle méthode de calcul prendrait comme élément de base la valeur du véhiculeà neuf.À titre d’exemple,«si la valeur de votre véhicule est de 500000 dirhams, la franchise de 3% est de 15000 dirhams. Autrement dit, la compagnie d’assurance ne remboursera qu’à partir d’un montant de dégâtssupérieurs à 15.000 DH», expliquent des experts à Challenge.
Régulation et contrôle
Régulateur dumarché des assurances, l’Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale (ACAPS) n’a pas encore réagi face à cette décision qui serait tout de même appliquée par certains opérateurs à partir du 1er septembre pour les nouveaux contrats et à partir du 1er octobre pour les renouvellements. Du côté de LeBoursier, on affirme que c’est la réaction des intermédiaires d’assurances et des associations des droits des consommateurs qui a fait plier la majoritédes compagnies d’assurances. Même son de cloche du côté de Hespress qui soutientque la Fédération marocaine des droits du consommateur exige de «soumettre ce dossier à l’appréciation du Conseil de concurrence et d’ouvrir une enquête rapide et approfondie à ce propos». Le journal électronique estime que «cette entente est une violation de la loi 104-12 sur la liberté des prix de la concurrence». Seulement voilà, le Conseil de la concurrence est lui-même audité en ce moment par une commission ad hoc créée par le Roi sur fond d’accusations graves autour de l’examen du dossier des hydrocarbures.Affaire à suivre…
Temps de lecture : 3 minutes
Aviculture, un secteur volatile ?Du côté des volatiles, parfois ça va, parfois ça ne va pas. Les dernières données publiées par la Fédération interprofessionnelle du secteur… |
Interview : quels secteurs sont les plus vulnérables aux cyberattaques ?Les cyberattaques représentent une menace croissante pour les entreprises, les gouvernements et les individus à l'échelle mondiale. Avec l'a… |
ACAPS : innovation et durabilité au cœur de la stratégie 2024-2026Le troisième plan stratégique triennal de l'Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale (ACAPS) pour la période 2024-202… |
Bonne dynamique de l’activité économique nationale en 2023L'arrêté des comptes nationaux pour l'année 2023 met en lumière une croissance robuste de l'économie nationale, atteignant 3,4% contre 1,5% … |
Portefeuille de l’État : la réforme en marcheSous la présidence du roi Mohammed VI, le Conseil des ministres a adopté, samedi, les orientations stratégiques de la Politique actionnarial… |
Gitex Africa 2024 : bilan positif et perspectives prometteuses pour le MarocEntre les murs chargés d'histoire de Marrakech, du 29 au 31 mai, s'est déroulée la seconde édition de Gitex Africa 2024, soulignant une étap… |
Fabrication intelligente et intelligence artificielle, mais KESAKO !?Souvent appelée industrie 4.0, la fabrication intelligente fascine, fait peur… et n’est souvent pas comprise ! En marge des stands de la deu… |
Entre réformes et réalité, le Maroc face à la crise économique mondialeDans son dernier numéro, intitulé «Revalorisation salariale : un rattrapage partiel de la perte de pouvoir d'achat et une incidence limitée … |