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«Dans le Discours que Je te livre aujourd’hui, mon intention n’est pas de t’adresser des reproches». Le Roi enchaîne les arguments pour montrer que l’heure est grave et qualifie son discours d’appel aux forces vives de la nation à faire preuve de mobilisation et de vigilance. Pour faire court, le Roi «met chacun de nous face à ses responsabilités», résume Aujourd’hui le Maroc, qui interprète ce discours comme une interpellation des partis politiques et du mouvement associatif, des élus, des syndicats, des intellectuels, sportifs ou encore artistes dont «beaucoup ont jusqu’à présent brillé par leur absence».
Ainsi, au cas où le «feuilleton» de réfutation de la pandémie par certains et le laisser-aller d’autres se poursuit, la voie du retour au confinement est bien tracée maintenant que la plus haute autorité l’a évoquée, estime Assabah. Le Roi a motivé la considération de cette éventualité par la multiplication des cas graves et de décès. Plus de 3 fois par rapport à la période de confinement alors que le nombre d’infections quotidiennes du personnel soignant a été multiplié par 10.«Il est attendu qu’un deuxième confinement soit plus strict à la lumière des chiffres mis en évidence», presse le journal.
La crise est aussi économique, insiste Al-Akhbar, qui juge ce «discours de la franchise» comme une dernière alerte face à l’épuisement progressif de la trésorerie du Royaume. «L’État a fourni des efforts considérables durant trois mois de confinements et a soutenu financièrement près de 6 millions de familles, mais ce support ne peut durer indéfiniment», juge le quotidien en rappelant les prévisions sombres de croissance (-5% en 2020) et de déficit de la trésorerie (+7,5%).
Dans le même ordre d’idées et dans ce «moment de vérité marocain», Al-Ahdath invite à se regarder dans un miroir et à se poser cette question: «où allons-nous?». Que le Roi reprenne ce que chacun pense au quotidien, c’est que la coupe est pleine, sinon débordée. « L’insouciance »a atteint ses sommets lors de l’Aïd Al-Adha, «où tout un chacun a mis les voiles vers les quatre coins du royaume». Les grands slogans mis de côté, il faut soutenir les cadres de santé dans leur lutte qui n’a que trop duré, et ranimer l’esprit marocain « intelligent »dont on a fait preuve durant les premiers jours de la pandémie.
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