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Dans la soirée du jeudi 6 août, des dizaines de manifestants sont de nouveau descendus dans la rue pour réclamer le départ de toute la classe dirigeante et des grandes familles qui détiennent l’économie nationale. Ils ont vandalisé des magasins et jeté des pierres sur les policiers dans le quartier du Parlement. Les forces de l’ordre libanaises ont répondu en utilisant des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants. Cette riposte policière a blessé plusieurs personnes, indique l’Agence nationale de l’information.
Plus tôt dans la journée,le président français Emmanuel Macron s’est rendu à Beyrouth. Il a été témoin des conséquences de l’explosion qui a détruit une grande partie du port de la ville. Cette tragédie, qui intervient au pire moment pour le Liban, alors que le pays est plongé dans un chaos socio-économique, a suscité la colère des citoyens. Pour les Libanais, qui réclamaient déjà le départ d’une classe politique accusée de corruption ainsi que des oligarques, l’incidentqui endeuille le pays démontre le caractère mafieux de sa caste dirigeante.
Alors que Macron marchait dans les rues, il a interagi à plusieurs reprises avec des Libanais qui ont exprimé leur frustration face à la mauvaise gestion perpétuelle du gouvernement, accusé de corruption et de négligence. «Aidez-nous ! Révolution !», «Le peuple veut la chute du régime», ont scandé les Libanais devant Macron. Au terme d’une visite de quelques heures, le président français, qui a annoncé son retour à Beyrouth le 1er septembre, a réclamé une enquête internationale. Il a également appelé à un «profond changement» de la part des dirigeants libanais.
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