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Après plusieurs mois d’absence, le Comité de veille économique (CVE) a tenu ce jeudi 6 août 2020 sa 9e réunion. L’objectif étant de répondre aux orientations du roi Mohammed VI prononcé le 29 juillet 2020 à l’occasion du 21e anniversaire de la fête du trône. Le souverain avait appelé «l’État et les différents acteurs à initier et mettre en œuvre un plan ambitieux de relance économique post-crise pour permettre aux secteurs de production de se remettre d’aplomb et d’accroître leur capacité à créer des emplois et à préserver les sources de revenus».
Le Roi a annoncé une enveloppe de 120 milliards de dirhams pour l’accompagnement de la relance de l’économie marocaine. 75 milliards de dirhams de crédits bancaires accordés à tous les segments d’entreprises garantis par l’État et 45 milliards de dirhams affectés à un fonds de relance (Fonds d’investissements stratégiques). Ce fonds est alimenté à hauteur de 30 milliardsde dirhams par des institutionnels nationaux et internationaux et de 15 milliardsde dirhams par l’État. Son cadre légal a été assuré lors du Conseil de gouvernement de ce jeudi. Le projet de la création du fonds d’investissements stratégiques a donc été adopté et sera transféré mardi prochain aux deux commissions des finances au Parlement, rapporte le quotidien l’Économiste dans son édition du vendredi 7 août 2020. Selon la même source, ce fonds interviendra directement dans le financement des projets d’investissement dans les grandes infrastructures, en faisant appel au partenariat public-privé. Mais, indirectement, il vise à renforcer les capitaux des entreprises aux fins de leur développement.
Le ministre de l’Économie, des Finances et de la Réforme de l’Administration a affirmé lors d’une conférence de presse tenue en début de semaine que «l’État sera à côté des opérateurs économiques pour relever tous les défis ensemble». Le ministre de tutelle a eu également un mot pour le secteur privé. Il a confié que les emplois pour les jeunes ne se trouvent pas dans la fonction publique, qui a d’ailleurs une capacité d’accueil très limitée, mais plutôt dans le secteur privé. Il a confié que toutes les parties prenantes souhaitent prêter main-forte à cette action dans le but de dynamiser la création d’emplois où au minimum préserver les emplois existants.
Près de 600.000 perdus au second trimestre 2020
Le Covid-19 a fortement impacté le secteur de l’emploi et les chiffres le démontrent. La dernière note d’information du Haut-Commissariat au plan (HCP) sur la situation du marché de travail précise que le volume de l’emploi a baissé de 589000 postes au second trimestre 2020. La grande partie de ces pertes d’emplois est enregistréedans le milieu rural : 520000 postes dans le rural, contre 69000 postes dans le milieu urbain, rapporte Telquel.
Parmi les secteurs les plus touchés, l’industrie (69000), les services (30000) et le BTP (9000). Les jeunes âgés de 15 à 24 ans, les diplômés et les femmes restent les catégories les plus impactées. Le taux de chômage a pour sa part grimpé à 12,3% contre 8,1% une année auparavant. Il s’est établi à 15,6% dans le milieu urbain et 7,2% dans le rural.
Des indices alarmants qu’il faut sérieusement prendre en considération afin d’éviter une véritable hécatombe dans les années à venir. Ce pacte devrait « normalement » nous l’épargner.
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