Le nouveau modèle de développement vu par les WIMEN

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Le Women International Management & Executive Network (WIMEN) a organisé cette semaine en collaboration avec la Commission spéciale en charge du nouveau modèle de développement une conférence sur le thème: «Le leadership inclusif pour construire le Maroc de demain».
Cette dernière a permis au WIMEN de contribuer à la réflexion sur le nouveau modèle de développement. Le WIMEN a identifié trois axes stratégiques pour porter le développement du Maroc. Lepremier estde développer la gouvernance partagée dans les institutions politiques, organisations publiques et privées. Ensuite, WIMEN recommande d’accroître l’employabilité et l’entrepreneuriat, notamment à travers la promotion de l’inclusion dans le monde rural et urbain. Enfin, la troisième recommandation du réseau tourne autour de la nécessité de repenser le système éducatif national, notamment la scolarisation et l’orientation, rapporte le quotidien les Inspirations Éco dans son édition du mercredi 5 août 2020.
Par ailleurs, le WIMEN a soumis 7 recommandations essentielles pour l’obtention de ces objectifs stratégiques.Il s’agit de renforcer l’accès des femmes aux responsabilités, accroître la représentation des femmes dans les instances de décision, définir le quota dans les organisations publiques et privées, instaurer l’égalité salariale et l’équité professionnelle. À cela s’ajoutel’Employabilité, l’Entrepreneuriat et la nécessité de repenser l’éducation, rapporte le quotidien Aujourd’hui le Maroc dans son numéro de ce mercredi.
1) Renforcer l’accès des femmes aux responsabilités :
- Repenser le modèle d’organisation du travail et le modèle de leadership en intégrant les nouvelles technologies;
- Développer les réseaux féminins en interne et en externe de l’entreprise ;
- Déconstruire les stéréotypes chez les femmes et les hommes;
- Articuler les temps de vie.
2) Accroître la représentation des femmes dans les instances de décision :
- Promouvoir la gouvernance partagée et la parité à travers les organisations patronales et les fédérations métiers ;
- Mettre en œuvre le label égalité ;
- Développer un collectif «le réseau de réseaux» qui regroupe plusieurs réseaux féminins et professionnels au niveau public et privé ;
- Réviser et concevoir l’arsenal législatif pour accompagner l’égalité professionnelle et la gouvernance.
3) Définir le quotas dans les organisations publiques et privées:
- Former les acteurs en charge des politiques publiques et de la législation sur l’égalité professionnelle et la gouvernance partagée ;
- Inciter les entreprises à produire des bilans sociaux, à évaluer la mixité et à communiquer sur la parité ;
- Soutenir la société civile qui milite pour la mixité ;
- Associer le public au travail associatif, partenariat associations-pouvoirs publics, développer des politiques régionales : les autorités locales doivent être partie prenante de la mixité et de l’inclusion.
4) Instaurer l’égalité salariale et l’équité professionnelle: Les DRH, élément clé!
- Mettre les compétences au cœur des processus RH;
- Former les DRHs et les acteurs de recrutement à l’égalité professionnelle ;
- Former les femmes à la négociation salariale ;
- Concevoir et appliquer le principe juridique de «travail égal, salaire égal» et les mesures législatives contre la discrimination à l’embauche ;
- Mettre en place un dispositif d’alerte au sein des entreprises pour lutter contre les discriminations ;
- Mettre en place les outils de mesure pour l’égalité professionnelle.
5) Employabilité : élément phare pour une bonne agilité :
- Mettre fin au travail en silos, en matière de développement des compétences et de promotion de l’employabilité des jeunes ;
- Créer une plateforme où acteurs comme programmes et employeurs s’inscriront dans une même synergie pour agir efficacement sur les freins à l’insertion professionnelle des jeunes.
6) Entrepreunariat : autonomisation tous azimuts !
- Vulgariser une culture entrepreneuriale à l’école et à l’université en proposant des enseignements en phase avec le monde économique : favoriser les disciplines appliquées au détriment des disciplines académiques. (créer des passerelles entre le monde académique et le monde de l’entreprise) ;
- Promouvoir une culture de genre dans le développement de l’entrepreneuriat au Maroc : favoriser la mixité pour une meilleure performance ;
- Renforcer la coopération entretous les acteurs de l’entrepreneuriat : Universités,incubateurs, structures d’accompagnement, institutions de financementet programmes d’accélération. Une plateforme digitale commune serait d’un grand apport pour les jeunes porteurs de projet et les entrepreneurs ;
- Promouvoir le numérique en tant que levier de développement humain et d’inclusion sociale (les femmes, le jeunes, le rural…), vers un modèle digital ouvert, ambitieux et inclusif, propice à l’innovation, à l’entrepreneuriat et à la création d’emplois.
- Concevoir des programmes de reconversion ou renforcement des compétences de jeunes diplômés afin de faciliter leur intégration sur le marché du travail et accélérer leur employabilité: codage, gestion de projets, gestion d’entreprises.
7) Repenser l’éducation : le mot d’ordre c’est le développement des soft skills
- Développer les «soft skills» à l’école ;
- Éduquer à l’égalité et à la mixité dès le plus jeune âge;
- Repenser l’orientation scolaireen cohérence avec le marché de l’emploi ;
- Investir les métiers scientifiques, industriels et les nouvelles technologies auprès des jeunes filles à l’université ;
- Former et sensibiliser les enseignants sur l’égalité des chances et la mixité.
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