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La crise sanitaire et économique provoquée par le coronavirus a mis le doigt sur la fragilité de la situation de nombreux travailleurs. En effet, au Maroc, 5,5 millions de ménages, soit la moitié de la population, ont bénéficié des aides mises en place par le Comité de veille économique. Plus de 11 milliards de DH ont été accordés à ces ménages pour les aider à traverser les mois de confinement.
4 emplois sur 5 sont informels
Dans son rapport annuel, Bank Al-Maghrib note que 79,9% des emplois sont informels. La moyenne mondiale se situe à 61,2%. La part de l’informel dans l’emploi global ressort en moyenne à 85,8% en Afrique, 68,6% dans les États arabes, 68,2% en Asie Pacifique, 40% en Amérique et 25,1% en Europe et Asie centrale. Au Maroc, les métiers informels sont plus répandus dans l’agriculture où ils atteignent 91%. Ils dépassent 80% dans l’industrie et 72% dans les services. Hormis les aides familiales qui sont à 100% informelles, les travailleurs à leur propre compte constituent la catégorie professionnelle la plus touchée par l’informalité.
Parmi les salariés, plus de 2 emplois sur 3 sont considérés comme informels. Pour l’Organisation internationale du travail (OIT), est considéré comme emploi informel tout poste qui n’est pas soumis à la législation du travail et qui échappe à l’impôt, à la protection sociale, et dont le titulaire ne bénéficie pas entre autres d’indemnités en cas de licenciement ou bien des congés payés et de maladie. En gros, ces travailleurs s’exposent à de nombreux risques vu la fragilité des liens avec leurs employeurs.
Les emplois informels ne se trouvent pas uniquement dans l’économie informelle. Des milliers de postes officiels rentrent dans la définition de l’OIT. La moitié des salariés par exemple ne disposent pas d’un contrat de travail. Par ailleurs, plus de trois actifs occupés sur quatre n’ont pas de couverture médicale. Ils sont aussi nombreux à n’être affiliés à aucun régime de retraite.
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