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Fête du Trône : 21 ans de progrès

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Le 30 juillet 1999, Sa Majesté le roi Mohammed VI est monté sur le trône du Maroc, après la disparition de son père, Feu le roi Hassan II, qui avait entamé son long règne en 1961. Depuis son intronisation, le roi Mohammed VI a œuvré pour instituer, accélérer et solidifier un large éventail de réformes sociales, démocratiques et économiques dans le pays. Ces amendements visaient à améliorer la vie de millions de Marocains et à renforcer la stabilité globale et l’infrastructure sociopolitique du royaume. Retour sur les 21 ans de son règne.

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Ce jeudi 30 juillet, le Maroc célèbrerale 21e anniversaire de l’accession de Sa Majesté le roi Mohammed VI au trône. Fêtée dans un contexte de crise sanitaire, cette commémoration sera unique en son genre. Ce mercredi 29 juillet, le souverain a adressé un discours au peuple axé sur la relance économique, le fonds Covid et la généralisation de la couverture sociale, rapporte L’Economiste. C’est ainsi qu’il a annoncé l’injection de 120 milliards de dirhams dans l’économie etle déploiement généralisé de la couverture sociale à horizon des 5 prochaines années(médicale et allocation familiale, retraite et perte d’emploi). Il a aussi rappelé la mobilisation du Fonds Covidà hauteur de 24,65 milliards de dirhams jusqu’à présent ainsi quel’importance du respect des mesures sanitaires.

Le souverain présidera également, à titre symbolique, une réception ce jeudi. Cependant, conformément aux mesures préventives que le Maroc a mis en place pour lutter contre la propagation de la pandémie du nouveau coronavirus, toutes les activités, festivités et cérémonies prévues à l’occasion de la célébration de la 21e Fête du Trône ont été reportées.

À l’occasion de la Fête du Trône, le roi Mohammed VI a accordé sa grâce à 1446 personnes, dont 1267 sont en détention, précise L’Économiste. 940 d’entre eux ont bénéficié d’une remise de peine. 323 prisonniers ont obtenu une grâce sur le reliquat de la peine d’emprisonnement tandis que deux personnes ont obtenu une commutation de la peine de mort en peine perpétuelle. Deux autres prisonniers ont connu une commutation de la peine perpétuelle en peine à temps. 179 personnes en liberté ont bénéficié de la grâce royale, dont 120 ont obtenu une grâce sur la peine d’amende.

Retour sur 21 ans de règne

Au cours des 21 dernières années, les efforts du roi Mohammed VI pour réduire la pauvreté a pu encouragerles relations extérieures et consoliderun certain nombre d’avancées politiques importantes, notamment celles qui ont réduit ses propres pouvoirs et renforcé celui duParlement marocain. Ses réalisations les plus importantes, notées tout au long de son règne, ont été reconnues par la communauté internationale.

En 2004, il a créé l’Instance équité et réconciliation (IER). Il s’agit d’une commission indépendante qui enquête sur les violations des droits de l’Homme. Durant la même année, il a promulgué un nouveau code de la famille, la Moudawana. Ce dernier est l’une des lois les plus dynamiques et progressistes liées aux femmes et aux droits de la famille jamais établie dans le monde arabe. Le code accorde aux femmes une responsabilité conjointe au sein de la famille, ainsi que l’égalité des droits dans le mariage et l’accès à la propriété en cas de divorce.

En 2005, le Roi a créé l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) pour réduire la pauvreté, la vulnérabilité et l’exclusion sociale au Maroc. Selon le souverain, le principal objectif de ce programme était «d’assurer une meilleure répartition de la croissance et de meilleures conditions de vie pour les citoyens marocains».

En 2011, dans le contexte du printemps arabe,il fut prompt à réagir et avait proposé des réformes constitutionnelles. Celles-ci comprenaient des amendements visant à réduire ses pouvoirs politiques, à déléguer davantage de privilèges aux régions et à renforcer l’autorité du Parlement. Par l’application des réformes de 2011, le roi Mohammed VI a réussi à atteindre son objectif ultime qui n’était autre que de consolider la démocratie au Maroc. La nouvelle Constitution a été adoptée par référendum national.

Le roi Mohammed VI a également renforcé les liens du Maroc avec le continent africain et le Moyen-Orient ainsi que l’alliance de longue date du royaume avec les États-Unis. Aujourd’hui, le Maroc a des accords de coopération avec plusieurs pays, notamment à travers l’Afrique, favorisant davantage le développement économique, la sécurité et la modération religieuse.

Dans un dossier intitulé «la fête du trône, illustration de la fidélité indéfectible entre le Trône et le peuple sur la voie du progrès», la MAP souligne que le 21e anniversaire de la Fête du Trône est «un moment qui vient illustrer une nouvelle fois la symbiose parfaite entre le souverain et son peuple». Ce lien de fidélité a été resserré pendant la crise sanitaire, ajoute le journal. Citant la création d’un Fonds spécial dédié à la gestion de la pandémie du coronavirus ou encore le report de toutes les activités, festivités et cérémonies prévues à cette occasion, le journal note que le Roi a fortement contribué à l’effort national visant à limiter l’impact négatif de cette pandémie et a témoigné une fois de plus de ce lien puissant entre le Trône et les Marocains.

Grâce à la vision éclairée du souverain, «le Maroc a amorcé une ère radieuse jalonnée d’avancées remarquables dans les différents domaines politique, économique et social», écrit la MAP. Au cours des 21 dernières années, le royaume s’est transformé «en chantier à ciel ouvert avec l’émergence de plusieurs projets venus consolider les infrastructures du pays et favoriser la mise en place d’un environnement adéquat pour la promotion des investissements». Parmi ces choix fondamentaux figurent les «contenus dans la nouvelle Constitution qui porte la particularité d’avoir donné la chance aux Marocains pour une participation effective dans la poursuite de l’action continue et la lutte pour le parachèvement de l’édification du Maroc, son unité, son progrès et son développement global», conclut la MAP.

Nombreux sont les changements intervenus sous le règne de SM le roi Mohammed VI, constate L’Opinion. Le quotidien rappelle la promesse du Roi lors de son intronisation : «Nous souhaitons que le Maroc, sous notre règne, aille de l’avant sur la voie du développement et de la modernité, et qu’il accède au troisième millénaire, doté d’une vision prospective, en parfaite cohabitation et en entente réciproque avec nos partenaires». Une promesse que le souverains’est efforcé de tenir depuis son accession au trône.

Notant que cette fête reste marquée par le développement du Maroc, dans tous les domaines, et surtout par le souci constant du souverain de renforcer le bien-être du citoyen marocain.Le journal souligne d’ailleursque «la vision royale est donc citoyenne». L’engagement du Roi envers le peuple marocain, notamment sa jeunesse, qui représente plus de 65 % de la population du royaume, «a permis au Maroc d’envoyer un signal au monde entier, par lequel il montre qu’en l’espace de vingt-et-une années après l’intronisation de Sa Majesté le roi Mohammed VI, se cristallise l’image d’un Maroc jeune, en voie de modernisation, et déterminé à franchir le seuil du 3e millénaire avec assurance et détermination».

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