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Ce qu’il faut retenir du Conseil des ministres du lundi 6 juillet

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Accompagné du prince héritier Moulay El Hassan, Sa Majesté le roi Mohammed VI a présidé ce lundi 6 juillet un Conseil des ministres au palais royal de Rabat. Lors de cette réunion, le souverain s’est enquis de l’évolution de la pandémie du coronavirus dans le pays, alors que le ministre de l’Économie et des Finances a présenté les orientations générales du projet de loi de finances rectificative (PLFR). Aussi, des projets de loi relatifs au domaine militaire ont été approuvés, et des accords internationaux, bilatéraux et multilatéraux ont été actés. Le roi a également nommé la Secrétaire générale du ministère des Affaires étrangères ainsi que de nouveaux ambassadeurs.

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Présidé par Sa Majesté le roi Mohammed VI, un Conseil des ministres s’est tenu ce lundi 6 juillet au palais royal de Rabat. Le prince héritier Moulay El Hassan a également assisté à cette réunion, lors de laquelle Khalid Aït Taleb, ministre de la Santé, a assuré que la pandémie du Covid-19 est sous contrôle. Mohamed Benchaâboun, ministre de l’Économie et des Finances, a quant à lui présenté les orientations générales du projet de loi de finances rectificative (PLFR). Selon un communiqué du palais royal, le souverain a également approuvé «plusieurs projets de loi et un projet de décret liés au domaine militaire,ainsi qu’un ensemble d’accords internationaux». De plus, il a nommé une nouvelle Secrétaire générale du ministère des Affaires étrangères et de nouveauxambassadeurs du royaume.

Évolution de la pandémie du coronavirus

Le premier point qui a été abordé lors du Conseil des ministres était l’évolution de la situation épidémiologique, notamment après l’assouplissement des mesures du confinement sanitaire. D’après la livraison du jour de Le Matin, Aït Taleb a assuré au souverain que malgré les foyers de contagion de Lalla Mimouna et de Safi, la pandémie reste maîtrisable. Il a précisé que le degré de vigilance est élevé et que la majorité des cas recensés sont asymptomatiques. Le ministre a affirmé que le nombre de patients dans un état critique est très faible et que le taux de létalité est toujours en baisse, même après le démarrage du déconfinement progressif de la nation. De plus, il a souligné que l’augmentation ces derniers jours du nombre d’infections «s’explique essentiellement par l’élargissement du cercle des dépistages collectifs précoces, l’intensification des consultations et le suivi des personnes contacts». Et d’ajouter «qu’une commission scientifique nationale suit l’évolution de cette épidémie et met en place les traitements et protocoles de soins nécessaires».

Les piliers du projet de loi de finances rectificative

Après Aït Taleb, c’est Mohamed Benchaâboun qui a pris la parole. Ce dernier a présenté, conformément aux dispositions de l’Article 49 de la Constitution, un exposé sur les orientations générales du projet de loi de finances rectificative (PLFR). Il a ainsi évoqué l’impact et les répercussions de la crise sanitaire, qui a affectél’économienationale etinternationale. Selon H24Info, le ministre a expliqué que le recours au PLFR s’inscrit dans le cadre de la nouvelle loi organique des finances et vise à amortir les effets socio-économiques de la pandémie. Ainsi, Benchaâboun a soutenu que les orientations générales dudit projet de loi reposent sur trois piliers majeurs, à savoir :l’accompagnement de la reprise progressive de l’activité économique, lapréservation de l’emploi etl’accélération de la mise en œuvre des réformes de l’administration. Enfin, il a souligné que les hypothèses du PLFR «prévoient un recul de 5% du produit intérieur brut (PIB) et un déficit budgétaire de 7,5%».

Domaine militaire

Le Matin rapporte que le roi Mahammed VI a approuvé «trois projets de loi et un projet de décret relatifs au domaine militaire». La première porte sur la cybersécurité et a pour objectif l’élaboration d’un cadre juridique pour «renforcer la sécurité des systèmes d’information des administrations de l’État, des collectivités territoriales, des établissements et entreprises publics et toute autre personne morale de droit public, ainsi que les opérateurs de télécommunications».Ilvise aussi à instaurer des«règles sécuritaires applicables aux infrastructures d’importance vitale».

Dédié aux matériels et aux équipements de défense et de sécurité, aux armes et aux munitions, le deuxième projet de loi prévoit la mise en place d’un système d’autorisation et d’un dispositif de traçabilité et de contrôle des certificats. Cette démarche permettra une meilleure organisation desactivités de fabrication, de commerce, d’importation et d’exportation, de transport et de transit de ces matériels et équipements, tout en accélérant le processus de vérification des documents des titulaires des autorisations. Concernant letroisième projet de loi, ce dernier apporte des amendements à la loi relative à l’armée de réserve des Forces armées royales (FAR). Il a pour objectif d’intégrer les cadres des établissements et entreprises, justifiantd’une formation initiale au sein d’un établissement relevant des FAR, parmi les officiers de réserve.

Le projet de décretvise quant à lui à «permettre aux compagnies nationales de transport aérien de bénéficier de l’expertise des FAR en matière de formation aéronautique». Portant principalement surl’École royale de l’air, cetexte de loi a pour objectif de mettre en place des formations bénéficiant aux «pilotes de ligne des compagnies nationales, et ce dans un cadre contractuel entre l’Administration de la Défense nationale et les compagnies nationales de transport aérien».

Adoption de divers accords

Lors du Conseil des ministres de ce lundi, il a également été procédé à la validation de «11 accords internationaux, bilatéraux et multilatéraux, dont 9 supportés par des lois». Ces derniers viennent renforcer les relations bilatérales du Maroc et consolider la présence de pays au niveau continental et international, indique le communiqué du cabinet royal. Ces accords «portent en particulier sur un accord établissant une association entre le Maroc, le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord».Ils concernent aussi«l’avenant à la convention de partenariat pour la coopération culturelle et le développement entre le gouvernement et la République française, ainsi que le renforcement de la coopération avec certains pays dans les domaines commercial, économique, judiciaire, technique, scientifique et culturel, outre le domaine militaire et technique», poursuit la même source. Lesdits accords portent sur le traité correspondant à la «création de l’Agence africaine du médicament» et celui convenu «entre autorités compétentes concernant l’échange automatique de renseignements».

Les nouvelles nominations du roi

Sur proposition de Saad Dine El Otmani, chef du gouvernement, et à l’initiative de Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, le souverain a nommé une nouvelle Secrétaire générale de la tutelle ainsi que de nouveaux ambassadeurs du royaume. Ainsi, indique Médias24, ont été nommé conformément aux dispositions de l’Article 49 de la Constitution :

  • Mounia Boucetta : ambassadeur, Secrétaire générale du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger ;
  • Hassan Naciri, ambassadeur de Sa Majesté auprès de la République du Sénégal ;
  • Driss Isbayene, ambassadeur de Sa Majesté auprès de la République du Mali ;
  • Zakaria Koumiri, ambassadeur de Sa Majesté auprès de la République unie de Tanzanie ;
  • Abderrazzak Laassel, ambassadeur de Sa Majesté auprès de la République du Kenya ;
  • Issam Taib, ambassadeur de Sa Majesté auprès de la République de Guinée ;
  • Mohamed Hamzaoui, ambassadeur de Sa Majesté auprès de l’État des Émirats arabes unis ;
  • Ali Benaissa, ambassadeur de Sa Majesté auprès de l’État de Koweït ;
  • Mohamed Ait Ouali, ambassadeur de Sa Majesté auprès de la République algérienne démocratique et populaire ;
  • Abderrahim Mouziane, ambassadeur de Sa Majesté, chef du Bureau de représentation du Royaume du Maroc à Ramallah ;
  • Karim Medrek, ambassadeur de Sa Majesté auprès du Royaume de Suède ;
  • Mohamed Sbihi, ambassadeur de Sa Majesté auprès de la République Hellénique (Grèce) ;
  • Hakim Hajoui, ambassadeur de Sa Majesté auprès du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord ;
  • Nabila Freidji, ambassadeur de Sa Majesté auprès du Royaume de Norvège ;
  • Hicham Dehane, ambassadeur de Sa Majesté auprès de la République dominicaine ;
  • Hicham Elaloui, ambassadeur de Sa Majesté auprès de la République de Cuba ;
  • Bouchra Kadiri Boudchich, ambassadeur de Sa Majesté auprès de la République du Panama ;
  • Wissane Zailachi, ambassadeur de Sa Majesté auprès du Commonwealth d’Australie ;
  • Mohamed Rachid Maaninou, ambassadeur de Sa Majesté auprès de la République du Kazakhstan ;
  • Abderrahim Rahali, ambassadeur de Sa Majesté auprès du Royaume de Thaïlande.

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