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Le gouvernement autrichien a approuvé, mercredi 15 mai, une loi contre les organisations sous influence « idéologique et religieuse », proposée par le Parti populaire de droite (OVP) et le Parti de la liberté (FPO) au pouvoir.
La loi contre le hijab, un foulard porté par les musulmanes, exclut le parka, un couvre-chef porté par les sikhs, et la kippa, une calotte juive.
Si la kippa juive et le parka sikh sont autorisés, c’est parce que les deux symboles religieux ne correspondent pas à la définition énoncée dans le projet de loi, qui fait référence aux « vêtements qui couvrent les cheveux de la tête en entier ou en grande partie ».
Bien que le projet de loi suggère que l’interdiction du hijab, qui reste valable jusqu’à l’âge de dix ans, favorisera « l’intégration sociale en harmonie avec les coutumes locales autrichiennes, la préservation des valeurs fondamentales de la Constitution, ainsi que l’égalité entre hommes et femmes, » on peut supposer que cette décision dissimule d’autres motifs.
En réponse aux arguments en faveur de l’adoption de la loi, qui cible le hijab et non les autres symboles religieux, le porte-parole du FPO pour l’éducation, Wendelin Molzer, a précisé que cette loi est vraisemblablement motivée par une volonté de lutter contre l’Islam politique, et a pour objectif de libérer les enfants victimes de « subjugation ».
En cas de non-respect de l’interdiction, les parents risquent de payer une amende de 440 € (491 $) ou de purger une peine d’emprisonnement de deux semaines, prévoit la loi.
La Communauté religieuse islamique d’Autriche condamne ce décret, qui n’a pas encore été adopté par le Conseil fédéral autrichien, comme une » honte » et une » tactique de diversion » visant à porter atteinte à la liberté religieuse des musulmans d’Autriche.
Ils ont ajouté en outre dans un communiqué que l’interdiction ne conduira qu’à la ségrégation et à la discrimination contre les filles musulmanes. La communauté a déclaré qu’elle intenterait une action en justice contre cette mesure d’interdiction devant la Cour constitutionnelle.
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