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La rumeur circule depuis quelques jours, mais elle est désormais officielle. Les postes budgétaires seront réduits en 2021. En effet, dans circulaire, le chef du gouvernement, Saad Dine El Otmani, a annoncé la nouvelle cette semaineaux différents départements ministériels.
«En raison du prolongement attendu des effets négatifs de la pandémie sur la dynamique économique et la situation budgétaire, en l’occurrence le recul important des recettes de l’État, il est préconisé de poursuivre les efforts visant à rationaliser les ressources disponibles en perspective d’atteindre progressivement les équilibres macroéconomiques», mentionne le communiqué.
«C’est pour cette raison et à l’exception des secteurs de la santé, l’enseignement ainsi que les secteurs sécuritaires, notamment le ministère de l’Intérieur et ses services de sûreté ainsi que l’Administration de la défense nationale, les départements ministériels et administrations ne doivent pas programmer de postes budgétaires nouveaux pour l’exercice budgétaire 2021 en particulier», poursuit le document.
Dans ce contexte, le chef de l’Exécutif invite les autres départements ministériels «à se contenter des dépenses nécessaires et de poursuivre la rationalisation de celles-ci». Cette demande intervient alors que le projet de loi de Finances rectificative tient l’opinion publique en haleine, rapporte le quotidien Aujourd’hui le Maroc dans son édition du vendredi 3 juillet 2020. La même source indiqueque cette démarchene risque pas d’avoir un impact important sur l’emploi, puisque 82% des recrutements se font dans les secteurs mentionnés par le chef du gouvernement, à savoir : la Santé, l’Enseignement et l’Intérieur.
Les propositions des trois prochaines années discutées cette semaine
Saad Dine El Otmani a appelé les départements ministériels à renouveler leurs prévisions budgétaires pour la période 2021-2023, rapporte le journal les Inspirations Éco ce vendredi. «En raison du contexte exceptionnel engendré par la crise du Covid-19, les données macroéconomiques prévues dans la circulaire élaborée le 11 mars 2020 sont dépassées», indique le chef de l’Exécutif. Le gouvernement souhaite à travers cette procédure faire le point sur ces prévisions et mesurer sa capacité à maintenir le cap.
Selon Médias24, ces propositions seront discutées entre le 3 et le 14 juillet, lors des commissions organisées à la direction du budget au ministère de l’Économie et des Finances et de la Réforme de l’administration. Concernant les dépenses d’investissement, le chef du gouvernement a mentionné dans sa circulaire que la priorité sera donnée aux projets en cours d’achèvement, particulièrement les projets qui ont fait l’objet de conventions conclues devant le souverain ainsi que ceux ayant bénéficié d’un financement extérieur. El Otmani a aussi invité l’administration à donner la priorité aux projets réalisés par des entreprises marocaines et utilisant des produits fabriqués localement.
Rappelons enfin que depuis l’entrée en vigueur de la nouvelle loi organique des Finances, le gouvernement est tenu de réaliser une programmation budgétaire sur 3 années. L’Exécutif est donc régulièrement tenu d’effectuer des mises à jour afin de rester en phase avec la situation économique et financière du pays.
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