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Le crédit bancaire dopé par les demandes d’aides

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Les statistiques monétaires à fin mai révèlent une hausse de 6,5% du crédit bancaire à 926 milliards de DH. Les crédits de trésorerie sont le moteur de la croissance. Ils sont en hausse de 16% sur un an à 205 milliards de DH. La progression depuis janvier ressort à 7,8%. Les autres compartiments sont moins dynamiques en raison du confinement et de la baisse des revenus. Du côté des impayés, le compteur s’affiche à 74 milliards à fin mai, en hausse de 8,9%.

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Le crédit est resté dynamique à fin mai avec une croissance de 6,5% en glissement annuel selon les statistiques de Bank Al-Maghrib. Ceci est à mettre essentiellement à l’actif des mesures du gouvernement et du secteur bancaire pour aider les entreprises à faire face à la crise du Covid-19.

Le crédit court terme en avant

Ainsi, les crédits de trésorerie sont le moteur de la croissance avec une hausse de 16% sur un an à 205 milliards de DH. La progression depuis janvier ressort à 7,8%. Il faut noter que les crédits court terme, accordés par les banques aux autres institutions financières, ont doublé (en glissement annuel) pour s’établir à 6,4 milliards de DH. Le total des financements aux entreprises non financières privées se chiffre à 176 milliards de DH en hausse de 17,6%. L’encours des découverts accordés aux ménages, eux, ont limité leur hausse à 1,5% avec 19,7 milliards de DH d’encours.

En dehors des crédits de trésorerie, la demande au niveau des autres produits est très faible, en l’occurrence pour l’acquisition d’un bien immobilier et pour la consommation. L’encours des prêts immobiliers affiche une petite hausse de 1% dont une croissance de 1,1% des crédits à l’habitat. Ceux destinés à la promotion immobilière ont chuté de 12%. Les Marocains n’ont pas la tête à acheter un logement aujourd’hui. D’un autre côté, ils sont plus regardants sur les dépenses de consommation. La fermeture des magasins et des commerces n’est pas étrangère à cette attitude. L’encours du crédit à la consommation a reculé de 0,7% à 55 milliards de DH.

Le coût du risque explose

Mais, dans la conjoncture actuelle, les banques ont les yeux braqués sur le niveau des créances en souffrance. Aujourd’hui, il est difficile d’anticiper l’ampleur de la hausse en fin d’année. À fin mai, les impayés ont augmenté de 8,9% pour atteindre 74 milliards de DH dont 40,9 milliards de DH de créances en souffrances pour les entreprises non financières privées. Ces dernières se sont dégradées de 5,8%. La sinistralité est plus forte du côté des ménages avec une hausse de 14,4% des impayés à 32 milliards de DH.

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