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Mardi soir, Ashraf Ghani, le président d’Afghanistan, a annoncé la reprise de l’offensive des forces gouvernementales contre les Talibans. Cette déclaration intervient après que l’Afghanistan aété secoué par deux attaques majeures dans la matinée. La première attaque, visant une maternité, a eu lieu à Kaboul et a fait au moins seize morts, dont deux nouveau-nés. La deuxième, un attentat à la bombe, a tué vingt-quatre personnes lors d’un enterrement dans la province de Nangahar. Cette attaque a été revendiquée par l’État islamique. Les Talibans, quant à eux, nient tout rôle dans les attaques.
«J’ordonne aux forces de sécurité de mettre fin à leur posture de défense active, de retourner à leur posture offensive, et de reprendre leurs opérations contre l’ennemi», a annoncé le président d’Afghanistanlors d’une allocution télévisée. L’annonce d’Ashraf Ghani remet en doute la bonne marche du processus de paix lancé, fin février, par un accord entre les Talibans afghans et les États-Unis.Après la signature de cet accord, les États-Unis avaient entamé le retrait militaire de leurs troupes en Afghanistan. De son côté, le gouvernement afghan s’était dit prêt à libérer progressivement les 5000 prisonniers talibans.
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